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Manifestation réprimées en Guinée : au moins 18 morts en 2018, selon Amnesty International

Depuis le début de l’année 2018, au moins 18 personnes sont mortes lors des manifestations de l’opposition en Guinée, dont trois au cours des deux dernières semaines, selon le bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest, qui appelle les autorités de Conakry à veiller à ce que “personne d’autre ne perde la vie”.

Depuis janvier 2018, ce scénario se répète et le nombre de personnes tuées lors de marches d’opposants augmente de facon vertigineuse : 18 morts depuis le début de l’année, selon Amnesty international, dont deux au moins en ce mois d’octobre.

D’un côté, en effet, des forces de l’ordre qui tirent à balles réelles. Et de l’autre, une opposition qui maintient ses mots d’ordre de marches malgré les interdictions, car depuis le 29 septembre, toute manifestation est interdite sur le territoire. Mais pas question pour le chef de file de l’opposition de se plier à l’arbitraire.

Si vous continuez d’exécuter les ordres d’Alpha Condé, vous allez être en conflit avec la République, en conflit avec le peuple de Guinée. Parce qu’il n’a pas pitié de ce peuple. Il ne veut pas respecter la loi. Il ne veut pas respecter la Constitution. Et malheureusement vous pensez qu’être républicain, c’est exécuter les ordres illégaux qu’il vous donne.Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition

Il faut bien l’admettre  : les relations entre le régime d’Alpha Condé et l’opposition menée par Cellou Dalein Diallo n’ont jamais été au beau fixe, et ce depuis l’accession de l’actuel chef de l’état à la présidence en 2010 . Mais en février dernier, les élections locales, attendues depuis des années, ont tout crispé…

L’opposition crie alors à la fraude. Un accord est trouvé sur 12 c irconscriptions litigieuses. Mais dans plusieurs localités comme Kindia, l’accord n’a pas été respecté, provoquant encore des violences.

L’armée ne sera plus déployée pour maintenir l’ordre pendant les manifestations : les autorité s’y sont engagés. Et pourtant, Amnesty international affirme avoir “authentifié” des vidéos et des photos montrant “des bérets rouges, une unité d’élite militaire”, aux côtés de la police le 15 octobre 2018 pour réprimer les manifestants.

Tv5monde

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