Après plus de 3 mois d’interruption de travail, les syndicats avec leurs militants ont décidé de suspendre leur mot d’ordre. Ils réclamaient plus de sécurité dans les tribunaux pour les personnels de justice et une augmentation de salaire. Un accord partiel a été trouvé avec les autorités.
C’est à huis clos après plus de 2h30 de débats que la décision est prise par l’assemblée générale des magistrats : le mouvement est suspendu, après plus de 100 jours de grève. Un accord partiel a été trouvé entre syndicats et gouvernement, validé par les militants syndicaux ce jeudi.
Au total, 337 agents viendront renforcer les équipes déjà sur place pour sécuriser les juridictions. Quant à la seconde revendication, celle de l’augmentation des salaires, les magistrats n’ont pas obtenu gain de cause. « Toutefois, nous avons décidé d’accepter la main tendue par le président de la République », indique Aliou Badra Nanakassé du syndicat autonome de la magistrature.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) avait promis qu’un effort serait fait concernant leur rémunération. Mais ils devront patienter jusqu’au début de l’année 2019 pour l’éventuelle reprise des négociations sur les salaires. Les magistrats reprendront le travail le 5 novembre, en début de semaine prochaine.
RFI