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Mamadou Seriba SIDIBE, secrétaire général de la sous-section Adema-Pasj de Kati : « L’ADEMA est le seul parti responsable qui peut se débarrassé de n’importe qui, s’il ne fait pas l’affaire du parti»

Le départ des militants du parti de l’abeille ne semble pas couper de l’appétit des dirigeants de ce parti à Kati. Selon eux, presque tous les partis du Mali nés après mars 91 sont issus du leur qui et c’est le seul parti responsable qui peut se débarrasser de n’importe qui, s’il ne fait pas ses affaires, pour expliquer que le départ des militants ne les inquiète pas du tout.

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Joint par L’ENQUETE par rapport aux récents départs massifs de ses militants de son parti, le Secrétaire Général de la Sous-section ADEMA-PASJ de Kati, Mamadou Seriba Sidibé, candidat et tête de liste pour les communales du 20 Novembre 2016, ex-Député, estime qu’aucun départ de militants ne les fera de soucis.

«Nous ne nous soucions pas du départ d’une personne de notre parti. L’ADEMA est un parti, le seul qui n’a pas  de propriétaire et le seul où tous les partis d’après Mars 1991 sont nés au Mali. C’est le seul parti responsable qui peut se débarrasser de son Maire et de sa tête de liste ».

Selon le Secrétaire Général, Moussa Kouyaté est parti du parti parce que son poste de 6e sur la liste électorale a été occupé par une femme selon la règle du quota du genre.

  1. Sidibé rassure ses militants que son parti va remporter les élections communales à Kati à travers les femmes et les hommes valables de l’ADEMA qui se sont engagés  pour servir la commune de Kati et sa population et non pour se servir. «J’ai un devoir de servir ma commune et non un devoir de me servir de la commune ; donc, je comprends difficilement que les gens me quittent parce que je leur demande d’avoir un devoir de service plutôt que de se servir de la commune», a expliqué M. Sidibé.

Et, il a mis l’occasion à profit  l’occasion pour expliquer les motivations de sa candidature à ces élections communales qui sont, entre autres, la lutte contre la dégradation du tissu social, le problème foncier, l’insalubrité et l’insécurité ,  le chômage des jeunes, les retards de l’économie locale qui, selon lui, sont des maux qui rongent Kati aujourd’hui.

 

Facoli Kéïta

Source: L’Enquête

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