L’armée malienne confirme la mort d’une trentaine de soldats au moins dans l’attaque ayant visé un poste militaire à Tarkint, au nord de Gao. L’attaque est attribuée aux djihadistes.
Cette attaque, la plus meurtrière essuyée par l’armée malienne depuis quatre mois, a lieu alors que face à la détérioration sécuritaire, les autorités maliennes ont engagé des démarches pour ouvrir un dialogue avec certains djihadistes.
La situation sécuritaire reste fragile dans la région du Sahel. Les opérations attribuées aux djihadistes se sont multipliées, prenant pour cible les positions de l’armée malienne et des armées régionales.
Selon Baba Dakono, chercheur au bureau régional de l’Institut d’études de sécurité (ISS) basé à Bamako, “le bilan de la récente attaque rappelle la capacité de nuisance des groupes armés dans le nord du Mali”.
DW