La zone de sécurité de 20 km, établie le 20 août dernier par la MINUSMA, aux fins de protéger les populations autour de Kidal (nord du Mali) à la suite de violents afffontements entre groupes armés rivaux, a été levée, annonce un communiqué publié récemment par la MINUSMA (Mission de paix des Nations Unies au Mali.
Cette décision a été prise par les parties impliquées dans l’accord signé pour le retour de paix au nord du Mali (gouvernement, MINUSMA, groupes armés) à l’issue d’une réunion de la Commission Technique de Sécurité les 22 et 23 octobre à Bamako, indique le communiqué.
Elle fait suite, précise le texte, à des “avancées” notées dans les pourparlers intercommunautaires d’Anefis, entre représentants des groupes armés du nord (Coordination des mouvements de l’Azawad et la Plateforme, qui ont affirmé que leurs “différends politiques et militaires étaient dissipés”.
Le communiqué de la MINUSMA relève que durant la réunion de Bamako, “toutes les parties ont démontré leur volonté d’identifier des solutions communes aux questions soulevées dans le cadre de discussions franches et constructives”.
Enfin, des progrès ont été constatés dans l’identification des sites de cantonnement des mouvements et groupes armés, note le communiqué.