Les magistrats maliens se sont mis en grève cette semaine, mais ils se défendent de mettre une ultime pression sur le gouvernement à la veille du scrutin du dimanche 29 juillet. Il s’agit d’un simple hasard de calendrier.
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Ces accords comprennent la réévaluation des grilles salariales, mais également le renforcement des mesures de sécurité au profit des hommes appelés à rendre des jugements qui les exposent à la violence.
Evidemment, ce mouvement social qui intervient durant la dernière semaine de campagne électorale peut être perçu comme un moyen de faire pression sur le gouvernement. Mais, Bourama Karima Konaté balaie d’un revers de main cette hypothèse. Il affirme que l’appareil judiciaire malien est apolitique.