Du 19 au 20 juin 2018, un séminaire international sur le rôle et place de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a regroupé des acteurs du processus électoral à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako.
Organisée par la CENI en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ce séminaire a pour objectif d’expliquer les missions essentielles de la CENI aux acteurs du processus électoral pour le bon déroulement des scrutins présidentiel et législatif à venir.
Ainsi au cours de cette rencontre, des experts nationaux et internationaux vont expliqué aux participants, composés de représentants des partis politiques, de la société civile et des organisations en charge des élections au Mali sur des thématiques relatives, entre autres, au cadre juridique de la mission de supervision et du suivi de la CENI, le rôle de la CENI en tant qu’organe de la supervision et du suivi du processus électoral comme exemple de la CENA du Sénégal, l’observation électorale et de la crédibilité des élections, quel type d’interaction entre la CENI et les autres organes du processus électoral et enfin le rôle de la commission électorale, du ministère de l’administration territoriale, de la délégation générale aux élections et la cour constitutionnelle.
Dans ses mots de bienvenue, le Président de la CENI, Amadou Ba, a rappelé que la Commission Électorale Nationale Indépendante est chargée du suivi et de la supervision des opérations référendaires et des élections générales au Mali. « L’organisation des élections est une école et aucune ne ressemble à l’autre, de par les défis et les enjeux », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Seydou Alpha Kane, a rassuré que la CENI est très outillée pour superviser les élections à venir. « La volonté de l’exécutif malien est l’organisation et la tenue du scrutin du premier tour de l’élection présidentielle le 29 juillet prochain », a déclaré Tiéna Coulibaly, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, représentant le Premier ministre.
Après avoir rappelé les récents évènements tendant à compromettre la tenue de l’échéance électorale, le ministre Coulibaly a rassuré l’opinion nationale et internationale de l’engagement du Gouvernement à tout faire pour garantir un scrutin libre, transparent et sécurisé.