Du mois de mai à nos jours, les relations entre la MINUSMA et une partie de la population d’Aguelhok ne sont pas totalement roses. La ville a été le théâtre de plusieurs manifestations d’une partie de la population qui réclamait la délocalisation du camp de la MINUSMA pour éviter d’être des victimes collatérales lors des attaques terroristes.
D’Aguelhok à Bamako en passant par la ville de Kidal, la question de la délocalisation du camp de la MINUSMA a été au centre de plusieurs activités. La ville a connu un déplacement massif des populations qui montaient la pression sur la MINUSMA qu’elles accusaient d’être à l’origine de plusieurs de leurs malheurs. Le contingent tchadien qui occupe le camp avait été d’ailleurs accusé d’exaction lors de certaines manifestions à Kidal et à Aguelhok. En réaction, la MINUSMA a estimé qu’elle œuvre uniquement pour le bonheur des populations conformément à sa mission. Depuis le début du mois de mai, des individus aux desseins inavoués incitent régulièrement les populations de la ville d’Aguelhok, dans la région de Kidal, à quitter leurs domiciles, au prétexte que leur vie serait menacée du fait de la présence d’un camp de la MINUSMA dans la localité. La MINUSMA dément catégoriquement ces allégations.
« Véhiculées sur les réseaux sociaux et par d’autres canaux, celles-ci font suite au revers subi par un groupe armé qui a tenté de prendre d’assaut le camp de la MINUSMA à Aguelhok, le 2 avril dernier », avait fait savoir la MINUSMA dans un communiqué en date du 7 juin dernier. À l’époque, le chef de la MINUSMA avait souligné : « Ces déplacements sont le fait de manipulations et de menaces émanant d’ennemis de la paix qui cherchent manifestement à saper l’action stabilisatrice de la Mission dans cette région ». Malgré cette sortie, les actions(…)
Source: maliactu