La ressortissante québécoise et son ami italien avaient quitté en novembre 2018 la ville de Vigonza, dans le nord de l’Italie pour le Togo.
Libérés dans des conditions à élucider, ils ont été récupérés par des soldats de la Minusma et seraient transportés à Bamako d’où ils rejoindront chacun son pays.
Si leurs proches ont poussé un ouf de soulagement, l’identité de leurs ex-ravisseurs et les conditions de leur libération suscitent moult interrogations.
Le New York Times fait remarquer que la région où ils ont été enlevés est l’un des repères de la filiale de l’Etat islamique au Sahel. Cependant, la possibilité qu’ils soient enlevés par des groupes liés à Al Qaida n’est pas exclue.
Il est connu de notoriété publique que la prise d’otage est l’un des moyens qui permettent aux groupes jihadistes présents au Sahel de financer leurs actions.
Pour le cas d’espèce, il n’est pas encore établi qu’une rançon a été payée. Mais le New York Times a bien fait de relever que dans le passé, aussi bien le Canada que l’Italie sont passés à la caisse pour faire libérer leurs ressortissants enlevés par des jihadistes.
C’est le cas lorsqu’en mission au Niger en 2008, deux diplomates canadiens ont été kidnappés par Al Moulathamoune de Mokhtar Belmokhtar. Louis Guay et Robert Fowler auraient été libérés en échange de 700 000 euros même si le gouvernement canadien a démenti avoir payé une rançon.
Source Politique221