Human Rights Watch (HRW) a publié, ce vendredi 19 février, son rapport de l’année 2015 sur la situation des droits de l’homme au Mali. A ce sujet, cette ONG internationale a révélé plusieurs exactions commises sur des populations civiles, notamment les Forces armées maliennes (Fama), nous rapporte Rfi.
Human Rights Watch met rebelles et loyalistes dans le même sac.
Human Rights Watch (HRW) vient de jeter un gros pavé dans la marre. Son rapport de l’exercice 2015 publié ce vendredi 19 février fait état d’une situation chaotique desdroits humains aussi bien dans le nord que dans le sud du Mali. Ainsi que le déplore Corinne Dufka, chercheuse pour l’Afrique occidentale à HRW et auteure du rapport : « On a communiqué plusieurs exactions commises par les groupes jihadistes. Les menaces contre l’approbation d’anciennes exécutions sommaires contre des gens qui sont accusés de donner des informations à l’armée, et aussi certains cas de viol. En ce qui concerne de l’armée, on accuse d’arrestations arbitraires, de maltraitance et plusieurs cas de torture. »
Salée, la note vient de tomber et elle n’épargne ni les forces armées maliennes ni les mouvements jihadistes et autres groupes armés tel queAnsar Dine, le Front de libération du Macina (FLM). Mais Madame Dufka relativise quelque peu pour dire qu’il y a eu une amélioration du comportement des Forces Armées Maliennes (FAMA) par rapport à 2012.
Ce rapport vient donc interpeller le président Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) pour qu’il veille davantage à assurer la sécurité de ses compatriotes contre ces exactions, qu’elles viennent des terroristes ou des forces régulières.
Source: Afrique sur 7