L’armée malienne est en deuil. Son commandant adjoint de la région malienne de Gao dans le Nord, a été tué mercredi lorsque son véhicule au sauté sur une mine au sud de Gao. Un autre militaire malien a été également trouvé la mort dans l’attaque attribuée aux jihadistes.
Le colonel Salif Baba Daou était un homme apprécié de la troupe. Commandant adjoint de la région militaire malienne de Gao dans le Nord, il descendait vers le sud lorsque son convoi a été attaqué.
En réalité il s’agit d’une double attaque : le véhicule a sauté sur une mine puis les terroristes (autre appellation des jihadistes) ont ouvert le feu. Un autre militaire malien a été également tué dans le même convoi.
Peu après ce que le ministère malien de la Défense appelle une «attaque lâche», un hélicoptère des militaires français de l’opération Barkhane a ramené à Gao les deux corps ainsi qu’un autre militaire blessé.
Mohamed El Mansour, un chef jihadiste bien informé
Dans cette zone sud de Gao des sources sécuritaires maliennes et étrangères soupçonnent un jihadiste malien et ses troupes d’être les auteurs des attaques qui s’y déroulent. Son nom, ou du moins c’est son sobriquet : Mohamed El Mansour. Il serait à la tête d’environ 200 hommes et sa principale force est d’être très informé.
Il serait averti du jour, voire de l’heure, du passage par route du nord vers le sud ou du sud vers le nord, des troupes maliennes comme des troupes étrangères. Il a donc très probablement des complices un peu partout.
Source : RFI