Mahamadi Sissoko, point focal des cheminots grévistes de la faim à Kita (186 kilomètres de Bamako) est mort, portant à deux le nombre de décès dans les rangs des cheminots qui ont refusé de s’alimenter pour percevoir leurs arrières de salaire.
Selon le secrétaire général du syndicat des rails contacté par APA jeudi à Bamako, Mamahadi Sissoko est mort mercredi à l’hôpital de Kita où il était hospitalisé. «Il n’arrivait pas à se soigner et n’avait pas non plus les moyens de se faire évacuer à Bamako », a ajouté Mahamane Tienta.
Le premier décès chez les grévistes avait eu lieu le 18 décembre 2018, a rappelé le secrétaire général du syndicat des rails avant de souligner que ces deux drames n’entament en rien la volonté des 400 autres grévistes de poursuivre leur mouvement.
Les cheminots, a-t-il dit, n’ont reçu que le paiement de 2 mois d’arriérés de salaire sur les 8 que leur doit l’Etat. Ce dernier a promis de solder 3 mois d’arriérés dans les prochains jours.
AD/ard/cat/APA