Ils sont désormais des ex-alliés de la mouvance présidentielle malienne : Moussa Mara, ancien Premier ministre du président malien IBK et Racine Thiam ont lundi 20 novembre définitivement claqué la porte de la mouvance présidentielle. Ils prônent même l’alternance en 2018.
En claquant définitivement la porte de l’actuelle majorité présidentielle, les responsables du parti Yéléma ont eu des mots durs pour leurs ex-alliés, avec à leur tête le parti au pouvoir le RPM (Rassemblement pour le Mali) : « Constat de carence ». Le parti de Moussa Mara, ancien Premier ministre du président malien IBK, dénonce également la mauvaise gouvernance. Désormais, un seul objectif, réaliser l’alternance en 2018 à l’occasion de la prochaine l’élection présidentielle. Pour y parvenir, le parti Yéléma entend mobiliser.
Autre défection de la majorité présidentielle, celle de Racine Thiam, ancien candidat à la présidentielle et président de la CAP, Convergence d’action pour le peuple. Depuis quelques mois, il avait démissionné de son poste de conseiller à la communication de la présidence de la République. Il prône aussi l’alternance en 2018 : « Je n’étais plus en phase avec la gouvernance du pays, et nous nous inscrivons désormais, véritablement, sur une alternance qui, à notre avis, est le seul moyen de sortir le pays des difficultés presque endémiques que nous connaissons depuis plusieurs années. »
Ajoutons que l’ancien collaborateur du président malien a rejoint les rangs du principal parti de l’opposition malienne l’URD, dont il est désormais l’un des vice-présidents.
RFI