Depuis toujours, les Bozos exploitent les ressources du fleuve au Mali. De génération en génération, ils se transmettent les connaissances ancestrales en matière de pêche fluviale.
Ainsi, les Bozos vivent des ressources tirées de l’eau, à longueur d’année. Entre les hommes et femmes de cette large tribu, les tâches sont bien réparties. En effet, les premiers sont chargés d’affronter le fleuve en ramenant le poisson, alors que les mères, épouses et soeurs s’occupent de la préparation, de la commercialisation et de la conservation.
Néanmoins, ce secteur vital de l’économie malienne fait face à la pollution de l’eau du fleuve Djoliba alias fleuve Niger, à Bamako. Le fleuve est inondé de sachets plastiques qui empêchent la multiplication des poissons, s’ils ne causent pas leur mort.