Cette attaque survient un mois après la mort de 40 soldats dans deux attaques jihadistes le 30 septembre et le 1er octobre, près du Burkina Faso, pays situé au sud du Mali, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense.L’attaque de vendredi a fait “des blessés et des dégâts matériels” et “des renforts ont été dépêchés” dans la zone d’Indelimane,
selon l’armée.Des soldats maliens étaient également portés disparus vendredi, a indiqué à l’AFP une source militaire. L’attaque n’a pas été revendiquée vendredi après-midi. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes, qui l’ont ensuite évincée.Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.Cependant, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.
source: AFP