Le maire de la Commune V, Amadou Ouattara, a reçu, ce jeudi matin, les opérateurs économiques domiciliés en Commune V du district de Bamako. C’était au cours de la première table ronde avec les opérateurs économiques. Les échanges ont porté sur le développement de l’éducation, de la santé et de l’état civil dans la localité.
«Un espace de concertation, de responsabilité et de partenariat». C’est en ces termes qu’Amadou Ouattara, le maire de la commune V, a défini le cadre de la rencontre avec les opérateurs économiques. Pour « gérer autrement les affaires de la Cité », l’édile mise sur le savoir-faire et la générosité de ses administrés. Devant eux, Amadou Ouattara a mis sur la table des doléances concrètes.
Ainsi, les centres de Santé communautaire de Bada Sema I, de Daoudabougou et Kalaban Coura – ACI sont toutes terminées. Ou presque. Car, construits entre 2015 et 2017, les CSCOM de ses quartiers ne se sont toujours pas opérationnels. Leurs cours ne sont pas aménagés et les centres non équipés en matériels et en médicaments. Autres doléances du maire: la clôture de l’école fondamentale de Kalaban-Coura Sud Extension et l’aménagement de la voie d’accès au centre secondaire d’état Civil du même quartier.
Le directeur du Centre de Santé de Référence de la Commune V et la directrice du CAP de Kalaban-coura ont pris part à la table ronde avec les opérateurs. Tout le monde, estime Pr Mamadou Traoré, directeur du CSREF CV, doit s’impliquer dans la gestion locale de la santé. Le directeur a mis à disposition un document qui recense les besoins des centres de santé en Commune V qui a été élaboré à la demande du Maire. TOGO Kessiya Saye, la DCAP de Kalaban-coura, salue, elle aussi, cette «nouvelle manière» de gérer la commune. Elle a profité de l’espace offert pour lancer «un cri de cœur» aux bailleurs de fonds locaux.
L’opérateur économique Soya Golfa était le porte-parole des opérateurs économiques. Il a salué l’initiative. «Je suis en commune V depuis 1960, c’est la première fois que j’assiste à une séance de travail avec un maire», assure-t-il. Le secteur privé, poursuit l’opérateur économique, est le moteur du développement. Au nom de ses collègues, Soya Golfa a assuré de la franche collaboration des opérateurs économiques.
La rédaction