«Le travail abattu pendant mon mandat à la tête du HCI (Haut conseil islamique du Mali) a été sans limite et sans repos. Mon combat pour la bonne cause au nom de l’islam va continuer de façon constante tant que je resterai vivant et en bonne santé. Ça se fera au nom de tous les musulmans du Mali. Je vais prendre du recul et tout mon temps pendant ce mois béni de Ramadan, pour réfléchir sur mon avenir d’après le HCI. Je ne ferai rien dans la précipitation. En ce qui concerne le nouveau Premier ministre, c’est mon fils, il venait me voir avant d’être Premier ministre. Il n’a pas besoin de rendez-vous pour me voir, c’est une affaire de famille. Mais cela n’a rien à voir avec la gestion du pays. Je ferai ce que je peux pour défendre les intérêts de la nation et de la religion et je donnerai les conseils nécessaires au Premier ministre pour une bonne gouvernance». C’est ce que l’Imam Mahmoud Dicko a laissé entendre dans une intervention sur les réseaux sociaux.
Conséquences de la motion de censure
On est de l’opposition à 100% en profitant des avantages et inconvénients de ce statut, ou on arrête ce cirque politique gratuit de débutant. Le politicien est pire qu’un magicien de minuit. Avec ce «refus bizarre» en cascade de ne pas rentrer dans le gouvernement, à quoi aura servi cette affaire de motion de censure ? Que du temps perdu pour rien ! Refus bizarre parce que certains avaient réellement donné leur CV ou ont même été consultés. Comme ils n’auront pas de chance d’être dedans pour des raisons antérieures à leur attitude, ils nous sortent des déclarations dans tous les sens. Pauvre Mali. Question : Est-ce que les partis politiques qui vont signer ou qui refusent de signer le protocole d’accord politique ont organisé des rencontres avec leur base pour demander l’avis des militants ? Réunions élargies, rencontres d’informations, etc., c’est nécessaire pour un vrai parti politique bien structuré.
Source: Le Reporter