Un atelier sur la scolarisation des filles a ouvert ses travaux samedi à Macina, sous la présidence du directeur du centre d’animation pédagogique, Malick Djibo, a constaté l’AMAP.
Etaient présents, des responsables de l’administration scolaire, des élus locaux, des représentants des Comités de gestion scolaire (CGS), des parents d’Élèves, des partenaires au développement et des représentants de la société civile.
Les participants ont échangé sur entre autres, l’amélioration du taux brut de scolarisation des filles de 35 à 45% d’ici 2022 dans les Communes de Boky-Wére Kokry centre et Monimpébougou et la réduction du taux d’abondons et d’exclusion des filles de 25 à 20% d’ici à 2022 dans les mêmes Communes, avant de valider plan d’action triennal 2019-2022.
Malick Djibo a saisi l’occasion pour rappeler que l’éducation singulièrement celle des filles constitue un facteur d’amélioration des dimensions du développement, avant de préciser qu’il existe une corrélation très significative entre la scolarisation des filles et la croissance économique.
A l’issue de leurs travaux, les participants ont formulé entre autres recommandations, un enseignement primaire obligatoire et gratuit et le suivi jusqu’ à terme, pour tous les enfants et l’élimination des disparités entre les sexes dans les ordres de l’enseignement.
AOK/KM
(AMAP)