Les travaux de trois jours de formation ont débuté hier, dans la salle de réunion de la Cellule d’Appui à la Réformes des Finances Publiques (CARFIP). Ils visent à renforcer la capacité des enquêteurs de l’Office Central des Stupéfiants (OCS) dans l’utilisation proactive du renseignement en vue de les amener à développer systématiquement des enquêtes financières à l’issue des interpellations pour des infractions liées au trafic de drogue.
A l’ouverture, le représentant du Directeur de l’OCS, Hamidou Kéita a rappelé que cet atelier se tient dans contexte marqué par le trafic de drogue en particulier la cocaïne. Il a souligné la nécessité pour les enquêteurs d’aller au-delà des » simples interpellations et des condamnations pénales des trafiquants pour s’intéresser à leurs investissements qui sont logiquement des fruits de cette activité illicite « . Car, précise-t-il, c’est en les empêchant d’utiliser cet » argent sale « , obtenu des activités illicites, que les unités d’enquêtes empêcheront d’autres infractions d’être commises.
Cette formation s’inscrit, selon le Secrétaire général de la CENTIF, Coulibaly Fatoumata Hako, dans une série de formations organisées par sa structure après celles faites au profit de la Police et de la Gendarmerie. Elle entre aussi dans le cadre de la mise en œuvre d’une des recommandations du Groupe d’Action Financière sur le nombre faible des enquêtes menées par les unités d’enquêtes.
» Cette formation doit contribuer à renforcer la capacité des participants pour des enquêtes financières ou patrimoniales « , espère-t-elle.
Oumar BARRY
Source: l’Indépendant