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Lutte contre le terrorisme : un casse-tête en Afrique

Une annulation de la loi controversée sur la sécurité, c’est ce que demande la principale coalition d’opposition kényane CORD à la justice. La suspension de l’application de cette loi avait déjà été refusée par un juge.

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Le texte porte notamment de 90 à 360 jours la durée durant laquelle la police peut, avec l’autorisation d’un juge, détenir sans inculpation un suspect “d’actes terroristes”. Il allonge également les peines de prison et facilite les écoutes téléphoniques. Egalement concerné les journalistes qui doivent se référer à la police avant la publication d’articles sur d’éventuel actes terroristes. Pour l’opposition et la société civile cette loi vise à restreindre les libertés. Mais le gouvernement kényan confronté à la multiplication des attentats menés par les islamistes somaliens shebab y voit un instrument pour assurer la sécurité du pays.

Il n’y a pas qu’au Kenya qu’une loi antiterrorisme suscite des réactions, le Cameroun qui fait face aux groupes armé nigérian Boko Haram prend également des dispositions.


Les attaques meurtrières attribuées à Boko Haram se multiplient non seulement au Nigeria mais aussi dans le nord du Cameroun

Plus pour une lutte efficace

En dehors du dispositif militaire, il y a quelques jours l’Assemblée nationale puis le Sénat ont adopté le projet de loi portant répression des actes de terrorisme. Mais cette loi est décriée par les partis politiques et les organisations de la société civile qui se disent menacées. Pour Moussa Akssar éditorialiste et spécialiste des questions sécuritaire il faut de toute les façons plus pour enrayer le terrorisme. « En dehors de toutes ces dispositions, c’est la coordination entre les Etats qui peut vraiment endiguer le terrorisme. Vous savez les lois sur le terrorisme sont très complexes, ces Etats veulent mettre la forme mais c’est l’application qui poserait problème.»

Pas plus tard que ce mardi on a appris l’interpellation durant le week-end dans l’extrême-nord du Cameroun d’une centaine de personnes soupçonnées d’avoir des liens avec Boko Haram. Depuis 2009 l’insurrection islamiste et sa répression par les forces de sécurité nigérianes ont fait 13.000 morts et 1,5 million de déplacés.

Source: dw.de

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