Dans le but de sensibiliser la population malienne sur l’importance de l’éducation les jeunes filles, en vue de l’abandon des mariages précoces des enfants, l’autonomisation des femmes et communiqué sur la santé de la reproduction, le Projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique au Mali (Swedd) en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population à travers la Direction nationale de la population, a lancé une caravane de 7 jours. C’était le jeudi 3 mai au Stade du 26 mars en présence du ministre, Adama Tiémoko Diarra ; les membres du comité technique de la Campagne de communication pour le changement social et de comportement
La présente caravane de communication en faveur du changement social et de comportement a débuté le jeudi et continuera jusqu’au 9 mai dans 6 cercles à savoir : Dioïla, Ségou, Sans, Koutiala, Sikasso et Bougouni.
Dans le discours de lancement, le ministre Diarra a fait savoir que la région du Sahel est l’une des parties du monde où les défis démographiques sont très importants. Au plan national, indique le ministre de l’Aménagement du territoire, le potentiel du dividende démographique reste faiblement exploité au regard d’un certain nombre de facteurs dont la lente transition démographique. C’est pour inverser cette tendance qu’est né le projet « Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel ».
Ce projet est une initiative régionale, née de la volonté des présidents de six (6) pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Il vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région. Pour sa mise en œuvre, il est prévu une campagne médiatique dont le but est de booster la demande pour les produits et services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle.
Ce projet régional cadre avec l’un des objectifs du département de l’Aménagement du territoire et de la Population qui est de placer les questions de population au cœur du développement et permettre ainsi à notre pays de capitaliser sur sa croissance démographique.
En effet, a expliqué le ministre, pour réussir un changement de comportement social favorable à la santé de la mère et l’enfant, à l’autonomisation des filles et des femmes, à la scolarisation des filles, il faut davantage communiquer pour relever les défis ci-après: la persistance des barrières sociales, culturelles et religieuses ; l’inégale répartition des radios de proximité ; le faible niveau de plaidoyer pour les changements programmatiques et de politiques ; le faible niveau de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la communication ; la faiblesse de la documentation et du partage des leçons apprises et l’insuffisance de coordination des activités de communication en matière de population.
‘’Elle inclura les messages des leaders religieux et des chefs traditionnels liés à l’accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle, à l’autonomisation des filles et des femmes, à la scolarisation et au maintien des filles à l’école. J’exhorte les leaders religieux, les femmes et les hommes de médias à être les principaux acteurs de la communication pour le changement social et de comportement’’, a lancé le ministre de la l’Aménagement du territoire.
La rédaction