Dans un contexte où la violence gangrène l’espace éducatif, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maiga, a pris une décision radicale mais nécessaire : la dissolution de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM). Cette mesure intervient après une série d’incidents tragiques mettant en cause cette organisation, censée représenter les étudiants et les élèves maliens.
Bamada.net-Fondée en 1991, l’AEEM a dévié de ses nobles objectifs pour devenir le théâtre de violences et d’affrontements. Au fil des années, elle a été accusée à maintes reprises d’être responsable de troubles graves au sein des établissements scolaires et universitaires. Des affrontements armés entre factions rivales ont été observés, entraînant même la perte de vies humaines. Le dernier incident, survenu en février 2024, a été particulièrement meurtrier, coûtant la vie à un étudiant de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion.
Face à cette escalade de violence, la dissolution de l’AEEM s’imposait comme une mesure incontournable. Cette décision s’inscrit dans le cadre des recommandations des Assises Nationales de la Refondation, visant à pacifier l’espace éducatif malien et à le préserver des actes de vandalisme et d’agression.
La récente arrestation du Secrétaire Général de l’AEEM, Siriman Seydou Niare, et d’autres membres de l’association, suite à leur présumée implication dans les récents affrontements, confirme la nécessité de cette dissolution. En réponse à ces violences, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a d’ailleurs suspendu toutes les activités de l’AEEM dans les universités et les établissements secondaires.
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Fatoumata Bintou Y
Source: Bamada.net