Si la PCC fait habituellement ses différentes activités sur le boulevard de l’indépendance, le meeting du samedi 26 octobre s’est déroulé sur la place du cinquantenaire entre l’ENSUP et le Fleuve Niger. Cela est dû au refus catégorique du Gouverneur de Bamako à donner une autorisation de manifestation sur le boulevard. Comme d’habitude, d’autres associations et syndicats partenaires ainsi que le collectif des commerçants détaillants du grand marché de Bamako ont pris part au meeting.
Les différents intervenants ont tour à tour dénoncé l’état déplorable du Mali, du à la corruption et l’impunité. Moussa SACKO, le Président du Collectif des commerçants du grand marché a interpellé l’autorité malienne à agir très rigoureusement sur des points à savoir: la réalisation de la promesse du 22 septembre 2017 par le président de la république sur la reconstruction du marché rose ; le dédouanement des marchandises (guichet unique automatique) ; La clarification de l’élection du président de la chambre du commerce comme elle se faisait avant inclusivement avec la participation de tous les commerçants sans exception ainsi que la grande corruption du Conseil Malien des Chargeur de Babalaye DAO sur le dos des commerçants.
Dans son intervention, le Président de la PCC, Pr Clément DEMBELÉ s’est tout d’abord attaqué au gouverneur de Bamako d’avoir interdire la tenue dudit meeting sur le boulevard de l’indépendance. Il a ensuite rappelé aux gouvernants actuels que le pouvoir n’est pas éternel et que plusieurs gouvernants les ont précédé au Mali, mais qu’aucun d’entre ceux-là n’est plus aux commandes aujourd’hui, martèle-t-il. Par la suite, il a demandé à la presse et à la jeunesse de prendre son destin en main afin de lutter farouchement contre la corruption qui gangrène le Mali, afin d’assurer un avenir meilleur aux enfants qui leur succèderont. Dénonçant l’insouciance de certains membres du gouvernement actuel, Clément a invité les uns et les autres à arrêter les beaux discours afin d’agir ensemble avec des actes concrets contre la corruption et ses effets collatéraux.
Pour conclure, le Président de la Plateforme a informé le public sur la création d’un manifeste et une page Facebook permettant aux Maliens de s’exprimer sur toutes les questions concernant le bonheur des Maliens. Et de l’organisation d’un Sit-In devant le siège du RAVEC pour demander la démission du chef en charge de la confection ainsi que celui de la distribution des cartes NINA en plus d’une plainte collective signée par 5 milles personnes qui sera déposer au tribunal contre ces derniers. À signaler que la PCC promet l’organisation d’un vendredi noir à Bamako si toute fois les dirigeants actuels continuent de jouer au sourd face à toutes ses mises en garde.
Dognoume Diarra