Le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a servi de cadre, le vendredi 22 juillet 2022, à la tenue de la journée de plaidoyer des ordres professionnels du Mali en faveur de la vaccination contre la covid-19. Les travaux de cette journée étaient présidés par le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou SANGARE, en présence du Président du Conseil National des Ordres Professionnels du Mali (CNOPM) Abdrahamane SALL, Mme TRAORE Awa KONARE de Breakhrough Action / USAID et d’autres personnalités. Il ressort de cette journée que sur une population cible de 70%, seulement 10 % sont vaccinées. A cet effet, la ministre Diéminatou SANGARE a invité l’ensemble de la population malienne à se faire vacciner contre cette pandémie du covid-19. « J’invite chacun à se faire vacciner pour être protégé contre la forme grave de la maladie contre laquelle le vaccin demeure le moyen de prévention efficace », a-t-elle dit.
Après les mots de bienvenue du représentant du maire de la commune IV de Bamako, M.Yattara, le Président du Conseil National des Ordres Professionnels du Mali, Abdrahamane SALL a fait savoir qu’avec la Covid-19, l’essentiel des activités avait été interrompues dans les aéroports, les gares ferroviaires, la fermeture des frontières. Avant d’ajouter que le CNOPM et son partenaire Breakhrough Action / USAID, sous le parrainage du Ministère de la Santé et de l’action Sociale, ont envisagé une meilleure sensibilisation des populations pour leurs vaccinations contre la maladie à coronavirus. Selon lui, les acteurs ciblés par le plaidoyer sont essentiellement du Secteur Privé dans l’essentiel de ses composantes, des organisations de la société civile, des chambres consulaires et des Ordres professionnels. Il a souhaité le bon déroulement de la campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus au Mali. Cependant, Abdrahamane SALL dira que les résultats atteints sont très en deçà des prévisions. « Sur une population cible de 70 %, environ seulement 10 % sont vaccinées. Dans un monde globalisé, l’immunité collective est une condition utile et nécessaire pour permettre aux maliens de voyager à travers le monde et pour faire du Mali ce qu’il n’aurait jamais cessé d’être : une destination incontournable où il fait bon d’investir », a-t-il conclu. A sa suite, la représentante des ordres professionnels de la santé, Dr. Mouminatou KATILE a signalé que le taux de vaccination au Mali est seulement de 15,30%. Pour sa part, le ministre de la Santé et du Développement social, Mme Diéminatou SANGARE, a indiqué que la maladie à Coronavirus demeure l’une des urgences de santé publique les plus préoccupantes, non seulement en termes de perte en vies humaines, mais aussi de pertes économiques et sociales. « Au Mali, la situation cumulée depuis le début de la maladie au 20 juillet 2022 est de 31 203 cas confirmés et 30370 guéris avec un taux de guérison de 97,33%, et 737 décès ; soit une létalité de 2,36 %. A nos jours, 10 vaccins ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence par l’OMS pour la prévention de la COVID-19 », a-t-elle dit. Selon la ministre, la vaccination est aujourd’hui devenue un moyen sûr et efficace pour réduire la transmission de la maladie, éviter les formes graves et sauver des vies humaines. « En vue d’optimiser l’utilisation des vaccins reçus, le Mali a élaboré un plan de déploiement de vaccins et de la vaccination contre la COVID-19 dont la mise en œuvre qui a commencé le 31 mars 2021 a été révisée en avril 2022 avec actuellement 13 538 928 personnes (12 ans et plus) visées ; soit 62,4% sur une population estimée en 2022 à 21 697 000 habitants. L’objectif est de vacciner 70% de cette cible », a déclaré la ministre. Elle a félicité le Conseil National des Ordres Professionnels du Mali pour son engagement pour l’atteinte de l’immunité collective contre cette pandémie d’ici le 31 décembre 2022. «J’invite chacun à se faire vacciner pour être protégé contre la forme grave de la maladie contre laquelle le vaccin demeure le moyen de prévention efficace », a conclu la ministre Diéminatou SANGARE.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain