Dans le cadre de la célébration de la Semaine nationale de lutte contre la corruption, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) a organisé, hier, une journée d’échanges et d’information avec les entités œuvrant dans la lutte contre la corruption. La rencontre s’est tenue au Conseil national du patronat du Mali.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie Publique, Abraham Bengaly, en présence du président du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré.
L’objectif était d’informer les couches de la société civile par rapport aux actions en cours visant à renforcer la lutte contre la corruption dans notre pays. A cet effet, les échanges ont porté sur l’OCLEI, sa mission, ses actions, ses perspectives. Par ailleurs, les causes de l’expansion de la corruption et ses conséquences négatives sur la vie des populations ont été abordées. Boureima Allaye Touré, a remercié l’Office pour avoir associé la société civile à la célébration de cette semaine de lutte contre la corruption et la délinquance financière. Cette lutte est une question très importante que la société civile essaie de comprendre afin de trouver des solutions idoines pour réduire ce fléau.
Des années 1991 à nos jours, la société civile a joué un grand rôle dans toutes les grandes actions de lutte contre la corruption y compris l’avènement du Bureau du Vérificateur général, a t-il expliqué. En outre, il a exhorté les autorités du pays et l’ensemble des acteurs de la lutte contre la corruption à exprimer et afficher la volonté de bannir la corruption sous toutes ses formes.
Le président de l’OCLEI Moumouni Guindo, de son côté, a rappelé que l’Assemblée générale de l’ONU a institué la Journée internationale de lutte contre la corruption pour sensibiliser sur le phénomène de la corruption et faire connaître le rôle de la convention dans la lutte contre le fléau et sa prévention.
En outre, il a déclaré que le Mali a établi la semaine nationale de lutte contre la corruption en visant deux objectifs : «informer l’opinion publique sur les actions entreprises dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière en République du Mali et contribuer à la sensibilisation sur le phénomène en vue de restaurer un climat de confiance entre les pouvoirs publics et les citoyens».
Quant au secrétaire général du ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie publique, il dira qu’aujourd’hui, il y a un consensus autour de la lutte contre la corruption, qui est devenu une priorité dans notre pays, compte tenu de ses effets néfastes aux plans économique et social.
Abraham Bengaly a indiqué que le Mali dispose de tout un arsenal juridique de lutte contre la corruption qui, selon lui, est devenue une exigence sociale avec des initiatives nombreuses tant au niveau de l’Etat que de la société civile.
Abdoul Karim COULIBALY
L’Essor