Une source aéroportuaire au Mali avait auparavant indiqué à l’AFP que les deux ex-otages avaient “quitté Bamako ce dimanche à bord d’un vol spécial”. Une source proche de l’Ambassade du Canada au Mali avait de son côté déclaré que “des dispositions avaient été prises pour que les ex-otages regagnent “leurs pays respectifs”.”Luca Tacchetto a atterri cette nuit à l’aéroport de Ciampino”, a écrit le ministère dans un très bref communiqué. Cet aéroport, le deuxième de Rome, est fermé aux vols civils en raison de la pandémie de coronavirus, mais il s’agit également d’un aéroport militaire. “Il a été accueilli, entre autres, par le chef de l’unité de crise de la Farnesina (le ministère italien des Affaires étrangères), qui a été aux côtés de sa famille pendant les 15 derniers mois”, poursuit le ministère qui ne donne pas d’indication sur sa compagne, Edith Blais.Ni les circonstances de la libération d’Edith Blais et Luca Tacchetto, ni les conditions dans lesquelles ils se sont retrouvés aux environs de Kidal (nord-est du Mali), à près d’un millier de km du lieu de leur enlèvement, ne sont encore clairement établies. Des informations préliminaires indiquent qu’ils ont réussi à s’enfuir.Edith Blais, originaire de Sherbrooke, à 160 kilomètres à l’est de Montréal, et Lucas Tacchetto, de Venise (nord de l’Italie), ont disparu mi-décembre 2018 alors qu’ils traversaient le Burkina Faso.Agé d’une trentaine d’années, le couple se dirigeait en voiture vers Ouagadougou à partir de Bobo-Dioulasso, à plus de 360 kilomètres de la capitale de ce pays d’Afrique de l’Ouest, quand leur trace a été perdue. Ils comptaient se rendre au Togo pour un projet humanitaire avec l’organisme Zion’Gaïa.
source afp