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L’Instat s’apprête à réaliser l’enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel

L’Institut national de la statistique (Instat) s’apprête à déployer environ 200 enquêteurs sur tout le territoire national. Cela dans le cadre de l’enquête principale régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (Eri-Esi). Cette enquête qui est pilotée par l’Instat, est une initiative de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uémoa) avec l’appui technique de l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne Afristat.

institut national statistique instat logo

L’enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel est une opération statistique d’envergure nationale réalisée par sondage couvrant le territoire national, tant en milieu urbain que rural. Elle a pour objectif général de fournir une situation de référence pour le suivi de l’emploi et le secteur informel dans les états membres de l’Uémoa. Elle comprend un volet sur l’emploi et un autre sur le secteur informel. Le premier volet se rapporte à la collecte des données sur les caractéristiques socio-démographiques et sur l’emploi de la population. Il permet de connaître les revenus de l’activité et leur distribution, le niveau du chômage et le profil des chômeurs, les raisons de l’inactivité, l’ampleur et les causes du sous-emploi, les déterminants de l’offre de travail et les différentes formes d’inégalités sur le marché du travail. Quant au second volet, il concerne les unités de production informelles et permet d’établir les comptes de ces dernières et d’analyser le poids et le rôle du secteur informel dans l’économie nationale.

Le succès d’une telle enquête dépend largement de la qualité des données recueillies sur le terrain par les agents recenseurs. L’exactitude et la précision des données recueillies influeront profondément l’analyse effectuée. Il est donc nécessaire que toutes les questions soient entièrement comprises par les enquêteurs qui sont chargés d’administrer le questionnaire. C’est dans ce cadre que se situe une formation de trois semaines dont les travaux ont démarré, le 2 octobre à l’INRSP. Ainsi, les enquêteurs et enquêtrices vont se familiariser avec l’objectif et la méthodologie de l’enquête. Tout comme les différents modules notamment la situation d’emplois, les activités principales, les activités secondaires, la protection sociale et les problèmes rencontrés sur le lieu de travail, la formation professionnelle et le stage de perfectionnement, la recherche d’emplois, le chômage, la trajectoire et les perspectives.

En outre, les participants seront initiés à la méthode Capi. La Capi (Collecte assistée par l’informatique) est une méthode d’administration d’un questionnaire en face à face dans le cadre duquel l’agent enquêteur utilise un outil informatique pour réaliser l’interview. La méthode permet de saisir directement les réponses et d’effectuer des sauts logiques ou des filtres automatiques compte tenu des réponses obtenues. « Vous venez d’être présélectionnés comme agents de collecte pour réaliser les travaux de collecte de l’Eri-Esi. A ce titre, il vous revient de donner le meilleur de vous-même pour mériter la confiance qui vous a été placée. Votre attitude et votre comportement vis-à-vis des formateurs et l’intérêt que vous porterez aux thèmes qu’on vous soumettra tout au long de cette formation détermineront les résultats de votre travail », a insisté Harouna Koné, le directeur général de l’Instat, qui a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier.

Dans quelques semaines donc, les quelques 200 enquêteurs vont parcourir le territoire nationale pour recueillir les données. Les rapports d’analyse des résultats seront disponibles avant la fin de l’année pour chaque pays et pour la sous-région. Ils seront examinés et validés lors des ateliers régionaux qui seront organisés par Afristat à partir du premier trimestre 2018. Les avantages de mise en œuvre d’une telle méthodologie harmonisée d’enquête dans les 8 pays, avec l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, sont nombreux. Il s’agit d’une collecte et d’un traitement de données rapides ; l’obtention des données fiables et répondant aux standards internationaux ; la disponibilité des résultats comparables entre les pays ; la production à temps des rapports d’analyse des résultats et de l’archivage aisé des données d’enquête.

 

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