Au cours d’une assemblée générale tenue dans la salle de réunion de l’Hôtel de ville de Gao, samedi 15 octobre dernier, les forces vives de Gao sont montées au créneau pour dénoncer l’insécurité et le mauvais état de la route Sévare-Gao. Initiée par le syndicat des transporteurs et chauffeurs de la Région de Gao, en partenariat avec les associations des femmes et de jeunes, bref les forces vives de la région de Gao, cette réunion a enregistré la participation des chefs religieux et coutumiers ainsi que politiques.
Pour Ibrahim Harouna Touré, Secrétaire Général de la Coordination régionale de l’UNTM-GAO : “L’Etat a l’obligation de construire des routes, des écoles, des CSCOM, s’il veut que nous continuions à nous acquitter de nos impôts”. Avant d’ajouter qu’ils useront de toutes les voies légales pour que cette demande sociale maintes fois exprimées devienne réalité.
La représentante de la CAFO, Lala Major, elle, propose de fermer l’axe pendant une à trois semaines afin que Bamako sente les détresses des régions du nord causées par l’état de la route et ses conséquences. Au nom des jeunes patriotes, Hameye Maiga se demande si, avec la fermeture de la route Gao-Sevaré les autorités continueront de faire la sourde oreille. Tous les services comme le gouvernorat et les directions régionales seront fermées.
Après avoir recensé les propositions des uns et des autres, une commission a été mise en place pour réfléchir sur les propositions faites avant toute décision. A la fin de cette assemblée générale, à l’unanimité, les participants ont dénoncé l’insécurité grandissante sur l’axe.
Aussi, ils ont tous exigé le démarrage des travaux de l’entretien de la route Sévaré-Gao. Une commission a été mise en place pour définitivement trouver un remède à ce cauchemar que vivent depuis 2012 les habitants de la cité des Askia et qui sont l’insécurité et l’état impraticable de cet axe de seulement 500 kilomètres.
A suivre
Moussa Ousmane Touré
Source: La lettre du Mali