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Ligue des champions d’Europe : Réal Madrid, UNE VICTOIRE QUI DEMANDE CONFIRMATION

Marcelo joueur football Real Madrid

 

C’était le premier veritable test pour le Réal de Zinédine Zidane. De l’extérieur, il est réussi avec une victoire sur la pelouse romaine (0-2). Mais la copie est loin d’être parfaite et Madrid doit être jaugé à l’aune d’adversaires plus consistants. Alors que la perspective d’un titre de champion d’Espagne confine à la chimère avec les sept points de retard sur Barcelone, seule la Ligue des champions offrait à Zizou un théâtre digne de son statut.
Et l’adversaire n’était donc pas non plus un grand d’Europe puisque l’AS Rome s’était sortie par miracle des phases de poules avec une seule victoire en six rencontres. Mais Zidane a beau s’être présenté au Stade olympique avec son plus beau costume et son charisme intact, il s’est longtemps senti impuissant. Certes, le Real a longtemps confisqué la balle mais il en a aussi fait un usage bien stérile en tournant autour de la défense romaine à la manière d’une formation de handball.
Mais une statistique sèche résumait bien la médiocrité madrilène en première période : le Réal n’avait cadré aucune frappe en première période. Ce qui ne lui était pas arrivé en Ligue des champions depuis… mai 2011. Et encore, à l’époque c’était Barcelone en face… Trop gros pour durer plus d’une mi-temps.
La veille, Cristiano Ronaldo avait quitté, en quatrième vitesse et mâchoire serrée, la salle quand un journaliste ibérique lui avait fait remarquer qu’il n’avait plus inscrit de but à l’extérieur depuis le 30 novembre. Vexé, le Portugais, invisible jusqu’à alors, fait taire ses détracteurs en enroulant une magnifique frappe hors de portée des gants de Szczesny (0-1, 57e).
C’est le 11è but de CR7 en Ligue des champions cette saison et il le fêtait en se jetant dans les bras de Zidane. «Je suis content pour Ronaldo, c’est le meilleur, il l’a encore démontré, déclare Zidane. Et je suis content pour l’équipe car tout le monde a joué le jeu. . » La défense espagnole, avec notamment un Varane bien terne, a offert quelques opportunités aux Italiens d’égaliser. Mais c’est bien… Zidane qui clôt le suspense. Il fait entrer Jésé (82e) qui marque presque dans la foulée d’une frappe croisée (0-2, 86e).
«C’est bien, c’est bon et ça fait du bien quand on fait un match comme ce soir, poursuit Zidane. On a été mis en difficulté mais on met deux buts, je ne peux être que satisfait. » Le Real est déjà en quarts et Zidane peut se targuer d’avoir déjà changé l’histoire : son club n’a plus éliminé un club italien en Ligue des champions depuis 1988. Mais au-delà des statistiques flatteuses, le champion du monde 98 a encore beaucoup de travail s’il veut ajouter un onzième Ligue des champions au palmarès de son club.

BENITEZ VIDE SON SAC ET TACLE PEREZ
«Je voudrais souhaiter bonne chance à Zinédine Zidane, mon successeur, à tout son staff, à chacun des joueurs, au personnel, et à tous ceux qui travaillent aussi bien au centre d’entraînement de Valdebebas qu’au stade Santiago Bernabeu pour le bien du club». Depuis ces quelques mots faisant suite à son limogeage du poste d’entraîneur du Réal Madrid, le 4 janvier dernier, Rafael Benitez était resté silencieux.
Pourtant, on se doutait bien que l’Espagnol avait des choses à dire sur son éviction de la Maison Blanche, alors que le club ne pointait qu’à quatre points de la première place, possédait la meilleure attaque de Liga et avait franchi l’obstacle de la phase de groupes en Ligue des Champions. R. Benitez – «Perez me rendait nerveux» L’ancien coach de Naples a choisi un moment symbolique pour vider son sac puisqu’il l’a fait mercredi soir sur le plateau de la chaîne britannique BT Sport à l’occasion du 8e de finale aller de la Ligue des champions opposant l’AS Rome au Real Madrid (0-2).
Autrement dit lors de la première sortie européenne de son successeur. Et comme pressenti, le président madrilène, Florentino Perez, en prend pour son grade. «Perez me rendait un peu nerveux. Il était toujours là, à parler avec les joueurs, à parler avec la presse. Dans ce cadre, ce n’est pas simple pour un entraîneur. (…) Je crois que nous avons fait un bon travail. Nous nous améliorions, c’était normal, mais il n’y avait pas la patience. Ce n’est pas simple d’être l’entraîneur du Real. Tout doit être parfait. Si quelque chose va mal ou si le président pense que quelque chose va mal, vous êtes en difficulté», a expliqué Benitez à la mi-temps du match. Avant d’appuyer là où ça fait mal. La comparaison avec le Barça…
«Le Real Madrid change d’entraîneur tous les ans et doit tout recommencer à chaque fois. C’est la raison pour laquelle il n’a gagné qu’une Liga sur les sept dernières saisons, pendant que le Barça en a gagné cinq et l’Atlético une. Le Barça a gagné deux fois plus de trophées depuis que le Real a comme président Perez. La clef, c’est d’être constant. Il faut l’être pour gagner», a-t-il regretté. Invaincu depuis sa nomination sur le banc du Real Madrid (6 victoires, 1 nul), vanté pour son style de jeu plus offensif et adulé par son vestiaire, Zidane est désormais prévenu : son président ne brille pas par sa patience…

 

Source : Essor

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