Lancées au mois de juillet dernier, les opérations de libération des voies publiques se poursuivent à travers la capitale. Cependant, les opérations qui annonçaient le rétablissement de l’autorité de l’Etat risquent d’accoucher d’une souris.
Après l’effet des bulldozers apprécié différemment par les acteurs politiques, l’on assiste impuissant au retour des déguerpis par de nouvelles stratégies sur leurs places initiales.
Depuis quelques jours, les forces de sécurité ont abandonné les points stratégiques déguerpis qu’elles occupaient et qu’elles sécurisaient notamment le Dibida au grand marché. Alors, les “têtes brulées” se réinstallent progressivement et de façon très inquiétante. Des kiosques, ils reviennent la plupart avec des étals et semblent prêts à mourir pour préserver leur nid. C’est ainsi que le constat est patent au marché et dans plusieurs sites déguerpis. Finalement, l’opération est en train d’accoucher d’une souris. A quoi l’opération aura-t-elle servi ?
Prélude à la présidentielle : L’Adéma Pasj pour ou contre IBK ?
De sources concordantes, les jours à venir risquent d’être tendus au sein de l’Abeille solitaire. Où, deux à trois clans sont en gestation en vue de la présidentielle de 2018.
Point de doute, le Pasj demeure un mastodonte politique électoral. Puisqu’il est l’un des rares partis à couvrir tout le territoire national. A cet effet, son influence sur l’électorat villageois demeure positive. Malgré les querelles de clocher. En effet, il nous revient que certains leaders du parti indiquent de vive voix qu’ils vont se présenter pour la présidentielle de 2018. D’autres estiment qu’il faut aider IBK à réaliser son rêve d’un Mali nouveau. Même s’ils reconnaissent qu’il y a eu beaucoup de dérapages au début de son mandat. Le 3ème clan, nous dit-on, estime qu’il faut aller avec l’opposition, soit avec Soumaïla Cissé ou Modibo Sidibé.
En attendant d’y voir clair, les jours à venir risquent d’être houleux au sein de la ruche. Les uns et les autres affutant leurs armes pour la cause. Le parti va-t-il encore se disloquer ? Attendons de voir !
La Rédaction
Source: Zénith Balé