Salut mon cousin, commençons par remercier le seigneur des mondes pour nous avoir donné le temps de vivre cette fête d’indépendance. C’est l’occasion de prier pour le repos de l’âme des pionniers célèbres et anonymes qui ont bataillé pour notre souveraineté. Prions pour le repos de l’âme de tous ceux qui ont payé de leur vie la défense de notre chère patrie.
Cher cousin, nous venons de très loin et notre pays est harcelé par des forces occultes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, forces qui travaillent pour le rétablissement de l’ordre mis en cause par « les jeunes gradés de Bamako». C’est comme ça qu’on les appelle à la rivera En effet, les jeunes dont il question veulent emboîter le pas aux pères de l’indépendance en disant non au monopole voulu et entretenu par l’hexagone. Pour ce faire « les jeunes grades de Bamako » ont réveillé l’ancienne amitié entre nous et le pays de NICOLAS II. Ce dernier en toute disponibilité a répondu favorablement à la requête portant dynamisation de la coopération militaire. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Toute la bande sahélienne a été pacifiée en quelques semaines, ce qui faciliter le retour de la confiance entre l’armée et son peuple. En réaction, les forces du mal ont innove leur méthode. Ce qui s’est traduit par des harcèlements coordonnés sur plusieurs points du territoire. Le pays tient bon malgré les prévisions machiavéliques de certains EXPERTS. Le yantenga vient encore de faire parler de lui avec une « rectification » de la révolution .il veut faire comme les jeunes de Bamako nous a –t-on dit
Cher cousin, la nature est entrain de gratifier notre pays d’une bonne saison des pluies. Du bobo land au sahel, le vert s’est installé partout. Les paysans ont dans l’ensemble pu mettre en valeur les parcelles grâce à la présence de plus en plus prononcée de nos FDS. Le seul problème reste l’approvisionnement en engrais. Cette situation est préoccupante car tout porte à croire que l’état n’est plus en mesure de faire comme avant en termes de subvention. Les producteurs dont la majorité est peu résiliente se bas comme un beau diable pour se procurer ce sésame. Cette situation semble être exploitée par des mains invisibles dont l’agenda est de provoquer une crise majeure en milieu rural. En attendant d’y voir clair, le patron des vendeurs et paysan national se livrent à un jeu de ping-pong sans convaincre l’auditoire. En tout état de cause, le gouvernement doit doubler de vigilance sur ce domaine hautement sensible.
Cher cousin, notre pays a tenu tête au blocus de perpétré par la SIDA Yao comme on la désigne à Ouahigouya .ON instruit d’aller aux élections sans nous donner les moyens comme si les élections étaient une panacée. Comment voulez-vous organiser des élections au moment les canons tonnent un peu partout ? Comment voulez-vous organiser des élections quand des parties entières du territoire sont inaccessibles ? En tout cas, il semble que ce qui crie aux élections n’ont pas le même agenda que le peuple du mali pour lequel elles sont censées être organisées.
Cher cousin, j’ai eu la chance de remonter le fleuve jusqu’à la source. Comme un pèlerinage, j’ai rencontré plusieurs de nos parents comme les denianke, les bibilambe, les oroube et autres. Je reconnais que certains jusqu’à présent vivent le moyen-âge. Ils n’ont pas encore compris que ceux qui prétendent les défendre aujourd’hui contre les autres ont été leurs bourreaux hier. Ils n’ont pas compris que leur division a l’intérieur de la grande famille et leur opposition aux autres peuples par un complexe entretenu servent l’ennemi .Ils n’ont pas encore compris que toubabou restera toubabou jusqu’à la fin des temps et qu’il ne cherche que son intérêt et sans état d’âme s’il vous plait. Bonne fête d’indépendance sur les deux rives du Sankarani, que dieu protège nos pays
Source : Delta Tribune