Depuis son accession à l’indépendance en 1960, le Mali a connu quatre coups d’Etat militaires : 1968, 1991, 2012 et 2020. Cette militarisation du pouvoir politique suscite de vifs débats.
De 1968 à 2020, le Mali a connu quatre coups d’Etat qui ont marqué son histoire politique. Ironie de l’histoire, ces coups d’Etat ont quasiment été préparés et exécutés à partir de la caserne militaire de Kati, située à 15 kilomètres de la capitale, Bamako.
Huit ans après l’indépendance, le président Modibo Keïta est évincé par le lieutenant Moussa Traoré (decedé le 15 septembre 2020 á Bamako à l’âge de 84 ans). En 1991, celui-ci est renversé par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré ATT), qui lui aussi subit le même sort en 2012. Son tombeur a pour nom ; le capitaine Amadou Aya Sanogo (qui n’est resté au pouvoir que pendant 20 jours).
Après un intermède de huit ans, la grande muette, sous la direction du Colonel Assimi Goïta est revenue à la charge le 18 août 2020 en forçant le président Ibrahim Boubacar Keïta à démissionner.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta à été forcé à démissionner le 18 août 2020
Quelles sont les raisons de l’intrusion récurrente de l’armée au cœur du pouvoir politique au Mali ? Eric Topona a débattu de cette problématique avec ses invités :
–Mamadou Ismaïla Konate, avocat, ancien Garde des sceaux, ministre de la justice du Mali.
–Aly Tounkara, enseignant-chercheur à l’université de lettres et de sciences humaines de Bamako, et spécialiste de l’islam politique.
–Nicolas Normand, ancien ambassadeur de France au Mali.
-Et Ousmane Ndiaye, rédacteur en chef Afrique de TV5MONDE (entre 2013 et 2014, il a été correspondant au Mali de la chaîne de télévision généraliste francophone internationale).
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Source: DW