Réunis le vendredi 30 janvier à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, lors du 24e sommet de l’Union africaine, les dirigeants du continent ont décidé de mettre en place une force multinationale de 7500 hommes pour combattre Boko Haram au Nigeria
Les modalités du déploiement de cette force seront arrêtées lors d’une réunion, prévue en février à Yaoundé au Cameroun. La secte islamique tente en ce moment de prendre le contrôle de Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno. Et la menace pèse sur la stabilité des Etats du bassin du lac Tchad (Tchad, Nigeria, Niger et Cameroun) et le Bénin. Plusieurs ONG des droits de l’Homme évaluent les pertes en vies humaines causées par les attaques de Boko Haram à plus de 10 000 morts. Face à «la brutalité de Boko Haram contre notre peuple, nous avons besoin d’une réaction collective et efficace», a plaidé dans son discours, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma. «Nous n’oublierons jamais nos enfants enlevées en 2014», a ajouté le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki- moon. Allusion faite aux 219 collégiennes enlevées par l’organisation islamique qui n’ont toujours pas été retrouvées.
La Rédaction
source : Le Prétoire