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Les groupes armés du nord du Mali dénoncent la fraude lors du vote de la réforme

 Les groupes armés qui ont signé un accord de paix historique au Mali frappé par l’insurrection ont allégué une fraude généralisée lors du vote lors d’un référendum le week-end pour une nouvelle constitution. Le Cadre stratégique permanent (CSP), rassemblant les mouvements politiques et militaires du nord du Mali, a également averti que le retrait des Casques bleus de l’ONU, comme l’exige la junte au pouvoir, porterait un “coup fatal” à leur accord de paix de 2015. Le CSP, qui résiste à l’avancée des djihadistes, s’est opposé à la réforme constitutionnelle et des groupes armés ont empêché le déroulement du scrutin dans de nombreuses localités du nord. “Dans pratiquement toutes les régions”, dans le nord “aucun vote n’a eu lieu”, a publié jeudi le CSP sur les réseaux sociaux. Le scrutin s’est bien déroulé dans les chefs-lieux des régions de Gao, Tombouctou et Ménaka, a indiqué le CSP, ajoutant que “les urnes ont été bourrées sans retenue”.

Les groupes armés qui ont signé un accord de paix historique au Mali frappé par l’insurrection ont allégué une fraude généralisée lors du vote lors d’un référendum le week-end pour une nouvelle constitution.

Le Cadre stratégique permanent (CSP), rassemblant les mouvements politiques et militaires du nord du Mali, a également averti que le retrait des Casques bleus de l’ONU, comme l’exige la junte au pouvoir, porterait un « coup fatal » à leur accord de paix de 2015.

Le CSP, qui résiste à l’avancée des djihadistes, s’est opposé à la réforme constitutionnelle et des groupes armés ont empêché le déroulement du scrutin dans de nombreuses localités du nord.

« Dans pratiquement toutes les régions », dans le nord « aucun vote n’a eu lieu », a publié jeudi le CSP sur les réseaux sociaux.

Le scrutin s’est bien déroulé dans les chefs-lieux des régions de Gao, Tombouctou et Ménaka, a indiqué le CSP, ajoutant que « les urnes ont été bourrées sans retenue ».

L’autorité électorale, donnant des chiffres provisoires, a déclaré que 38% des électeurs ont participé au référendum, dont les résultats sont attendus vendredi.

Un vote « oui » est presque certain, disent les observateurs.

Le Mali est sous régime militaire depuis le coup d’État d’août 2020. Le chef des hommes forts, le colonel Assimi Goita, a promis de rétablir un gouvernement civil en 2024.

La nouvelle constitution renforcera le rôle du président, qui aura le droit d’engager et de licencier le Premier ministre et les membres du cabinet.

Le CSP s’est dit « consterné » par la demande de la junte au départ des Casques bleus de l’ONU et a mis en garde contre les conséquences pour des populations « déjà affaiblies par le terrorisme et le sous-développement ».

Le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation (MINUSMA) expire le 30 juin.

Vendredi dernier, la junte a appelé au départ immédiat de la force de près de 15 000 hommes, après des mois de manifestations sporadiques les appelant à partir.

intellivoire

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