Elles sont nombreuses ces femmes qui ont quitté leurs villages à cause de l’insécurité et venir chercher refuge dans la ville de Badiangara. Depuis un mois, une dizaine d’entre elles sont initiées à la fabrication et à la commercialisation du savon. L’initiative est de la société coopérative des femmes dénommée Godu- Kadu- Nèma en dogon et (corps sain) en français.
Elle vise à alléger les souffrances des bénéficiaires.
Aissata Karembé, une des déplacées du village de Denguémbèrè à Bandiagara et bénéficiaire de cette session d’apprentissage. Elle affirme qu’une telle initiative favorise leur insertion socio-professionnelle. « On fabrique le savon pour subvenir à nos besoins. C’est une formation très importante et on a appris beaucoup de choses » dit-elle. Ces femmes produisent au quotidien 35 à 40 cartons de savons.
Pour Kadidia GUINDO formatrice, à terme, les déplacées sauront fabriquer des savons en boule, le savon Koulikoro et le savon en liquide. La société coopérative des femmes Godu Kadu Nèma s’investit à apporter des réponses adéquates aux femmes déplacées. Sa directrice Mme Tembely Habi Poudiougou, demande plus d’aide pour atteindre ses objectifs. « Nous avons formé 10 femmes déplacées en fabrication de savon. Une formation que LE WILDFA à travers le développement social et la prise en charge. On souhaite plus de soutien, car nous sommes une association des femmes déplacées et le besoin est pressant » martèle la directrice.
En-dehors de la savonnerie, la société coopérative des femmes de Bandiagara fait la transformation des produits locaux, l’embouche et l’aviculture.
Don à des déplacés de Bamako !
Les déplacés de Bamako également ont reçu des dons en vivres et non vivres, ce mercredi 13 décembre 2023. Il s’agit de déplacés des sites de Garantiguibougou et du Centre Mablen. 400 familles ont bénéficié de riz, du mil, du sucre, de l’huile et des couvertures. Ils demandent au donateur, l’ONG direct Aid et des bonnes volontés, à les soutenir.
Fatoumata Dembélé et Sidiki Dembélé sont respectivement les portes paroles des bénéficiaires.
Studio Tamani