Les Etats-Unis offrent une réponse indécise à l’épidémie de variole du singe, dont le nombre de cas confirmés a bondi à 700 en deux mois depuis la première détection de cas, et les cliniques du pays peinent à répondre à la demande de vaccins efficaces, a rapporté lundi le site d’information américain The Hill.

“Certains experts de santé publique et patients affirment qu’il faut en faire davantage, mettant en garde que les erreurs commises lors de la pandémie de COVID-19 sont actuellement répétées”, a-t-il indiqué.

Le virus de la variole du singe est moins contagieux que la COVID-19 et il n’affecte principalement, jusqu’à présent, qu’une seule communauté : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, toutefois les Etats-Unis ont retenu les leçons de la pandémie de coronavirus ce qui devrait tout de même aider le pays à tenir sous contrôle la variole du singe, selon les experts.

“Ce qui est probablement le plus significatif selon moi est le manque de dépistages. Nous avons vu lors de la COVID que chaque cas détecté agissait comme un canari dans une mine de charbon, que chacun n’est en réalité que la pointe émergée de l’iceberg”, a déclaré Leana Wen, professeure chercheuse en politique et gestion de la santé à l’Université George Washington.

La semaine dernière, Labcorp, l’un des plus grands réseaux de test en laboratoire des Etats-Unis, a annoncé qu’il débuterait le dépistage de la variole du singe au moyen de tests fournis par le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Cette entreprise sera en mesure de procéder à 10.000 dépistages par jour.