Seuls les optimistes sur la bravoure de la police malienne espéraient sur la mise aux arrêts des assassins de l’Adjudant-Chef Maciré Diakité. Cela pour la simple raison que les membres de ce gang avaient disparu des radars de toutes les localités proches de là où ils ont commis leur crime.
Il a fallu, ce jour, 24 janvier 2020, pour retrouver leurs traces, car lâcher par la Baraka. Cela, à travers un accident de circulation grave, dont ils, ont subi sur la route de Sebenikoro. Cet accident a couté la vie, à deux membres dudit gang. Le 3ème, du nom de A. Bah alias ‘’Mujao’’, qui a eu la vie sauve, a été coincé après par les limiers du 2ème arrondissement pour des fins d’investigations.
« Vu la gravité de cet accident, deux des leurs ont succombé à leurs blessures au CHU Gabriel Touré. On a interpellé la 3ème personne légèrement touchée qui est A. Bah alias ‘’Mujao’’. C’est lui qui nous a permis le 25 janvier 2020 d’appréhender deux autres, à savoir M. Sow et A. Bolly. Le premier, M.Sow est le cerveau dudit groupe non moins l’auteur du meurtre de notre frère d’arme» a- déclaré le commissaire principal du 2ème arrondissement, Sadio K Tomoda.
Aux dires du commissaire Tomoda l’intervention des éléments de son commissariat a été possible grâce à l’appel d’une personne, qui a reconnu les malfrats et qui savait également que la police était à leurs trousses.
D’après lui, c’est M. Sow qui est le cerveau du hold-up des cars de transports sur la route de Yanfolila et de plusieurs autres cas du genre.
« Ils ont reconnu les faits. Selon eux (les brigands), ils étaient au nombre de 8 à coopérer ensemble. Et 4 d’entre eux ont péri, notamment 2 ont perdu la vie lors de l’accident de circulation sur la route de Sébénicoro, 1 a été tué lors des échanges de tirs avec les policiers lors du braquage des cars de voyage sur la route de Yanfolila, 1 serait assassiné lors d’un braquage qui a mal tourné et le dernier est dans la nature » nous a précisé le commissaire Tomoda.
Par ailleurs, il a ajouté que ce réseau a opéré vers Nioro, Siby, entre Koukétou et Diabougou. De même qu’entre Nioro et Didiéni dans la région de Kayes. Il a été saisi sur ces malfrats, des téléphones portables, des ordinateurs, des armes de guerre (Pistolets automatiques) et une moto de marque ‘’Apache’’.
Les yeux sont maintenant braqués sur la justice, car, M. Sow et son gang sont depuis le 4 février, déférés à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako.
Par Mariam SISSOKO
Fièvre hémorragique de ‘’Crimée Congo’’
Le gouvernement met un frein à la propagation de la maladie !
Depuis le dimanche 2 février, des cas de fièvre de ‘’Crimée de Congo’’ ont été notifiés au Mali, précisément dans la région de Mopti. Sur un total de 14 personnes atteintes, environ 7 personnes sont décédées. Conscient du danger de la situation, le gouvernement annonce la prise des mesures pour éviter la propagation de cette fièvre.
« Le dimanche 2 février, la Direction Régionale de la Santé de Mopti a notifié quatorze (14) cas suspects de fièvre hémorragique Crimée Congo avec sept (7) décès survenus dans le District Sanitaire de Mopti, aire de Santé de Korienze village de Kéra. Sur les 9 prélèvements de sang acheminés à l’Institut de Santé Publique trois (3) se sont révélés positifs» a indiqué le ministre de la Santé et des Affaires Sociales dans un communiqué rendu public.
Dans ce communiqué, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, a indiqué que la fièvre hémorragique de Crimée Congo, est une maladie virale qui se transmet à l’homme par piqûre de tique ou par contact direct avec des tissus animaux contaminés, immédiatement après l’abattage. Pour le ministre Sidibé, l’apparition des symptômes est brutale, avec au début des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs abdominales et un mal de gorge, puis de brutales sautes d’humeur et de la confusion.
D’après Michel Hamala Sidibé, après constatation des cas de cette fièvre à Mopti, le département de la santé a pris des mesures draconiennes pour empêcher sa propagation. Selon lui, ces mesures concernent le renforcement de la surveillance épidémiologique, le renforcement de la capacité de riposte des agents de santé, et de la diffusion de messages de sensibilisation.
Par ailleurs, le ministre Sidibé a invité les populations à observer des mesures, notamment, la déclaration systématique aux agents de santé de tout cas de fièvre, diarrhée et vomissements accompagnés d’hémorragie ainsi que les décès inexpliqués. S’y ajoutent, l’isolement des cas suspects, l’adoption des mesures d’hygiène comme le lavage des mains au savon et l’enterrement sécurisé des cas de décès.
Pour mieux rassurer les populations, le ministre de la Communication, Chargé des Relations avec les Institutions et Porte-Parole du Gouvernement, a tweeté le jeudi 6 février pour annoncer que le pouvoir exécutif est à pied d’œuvre pour éviter la propagation de la fièvre hémorragique de Crimée Congo.
Par Mariam SISSOKO
Source : Le Sursaut