Le maire de la commune II du district de Bamako, Abba Niaré, bénéficie depuis deux semaines de la liberté provisoire dans l’affaire qui l’a conduit en prison. Selon plusieurs sources, cette décision judiciaire cache mal des petits arrangements politiciens.
A la surprise générale, le maire Abba Niaré, inculpé et placé en détention à la Maison centrale d’arrêt de Bamako suite à la plainte d’un particulier, a été remis en liberté provisoire. Des sources bien introduites affirment qu’en réalité, cette décision de la justice fait suite à une menace des familles fondatrices (Niaré) d’appeler à voter contre la liste du fils du président de la République, Karim Keïta, député élu dans la commune. La famille aurait informé que le député sortant, Karim Keïta, ne sera jamais réélu si leur fils restera enfermé. C’est ainsi que des manœuvres auraient été entamées pour faire libérer le maire de la commune II. Aussi, les mêmes sources rapportent que dans le cas d’espèce, le maire ne devrait pas bénéficier de liberté provisoire, car les parties civiles restent opposées à cette demande.
Donc, Abba Niaré devrait rester sous les verrous, en attendant son jugement. Mais, elles précisent qu’il y a la loi et l’esprit de la loi et le reste ne serait qu’une question d’interprétation. Faut-il rappeler que le poids de cette famille est connu de tous dans certaines décisions importantes du pays. Alors, la liberté provisoire d’Abba Niaré n’a pas fini de livrer tous les secrets.
Dieu veille !
Harber MAIGA
Source : Azalai Express