Dans la perspective des élections annoncées pour 2019, le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation a organisé, le vendredi 16 novembre dernier, la 2eme rencontre du Comité de Pilotage du Projet d’Appui au Cycle Electoral (PACE).
Au cours de ce rendez-vous, le Secrétaire général du département en charge de l’organisation des élections, Baba Hama, a annoncé officiellement la date des échéances électorales de 2019.
Il s’agit pour le référendum du mois de mars; les élections législatives pour mai ; les sénatoriales en juillet de la même année; et les élections locales se tiendront en novembre de l’année prochaine.
« Madame la Représentante Spéciale, je voudrais réitérer à l’endroit de votre institution, à la communauté internationale toute entière et en particulier aux Partenaires Techniques et Financiers et aux amis du Mali qui accompagnent le processus électoral, nos sincères remerciements d’avoir été en appui au Gouvernement durant l’élection du Président de la République.
Cette période est derrière nous et le Gouvernement s’oriente vers d’autres objectifs qui sont d’un grand intérêt pour les maliens, c’est-à-dire les réformes politiques, institutionnelles et administratives », a expliqué Baba Hama. Avant de préciser en des termes très clairs : « Comme il a déjà été donné au Gouvernement de communiquer là-dessus, le 12 octobre 2018, sur avis favorable de la Cour Constitutionnelle, saisie par le président de l’Assemblée nationale, le mandat des députés qui initialement devait prendre fin le 31 décembre 2018 à minuit, sera prorogé de 6 mois à travers une loi organique, soit jusqu’au 30 juin 2019., et le Conseil des Ministres du 24 Octobre a pris un décret abrogeant la convocation du collège électoral, l’ouverture et la clôture de la campagne électorale à l’occasion de l’élection des députés à l’Assemblée nationale prévue pour les 25 novembre et 16 décembre 2018.
Le Gouvernement a initié et ce depuis le 13 novembre, les « Concertations Régionales » qui sont en fait des assises sur la réorganisation territoriale du Mali et qui ont pour finalité, de recueillir les avis des populations concernées. Les concertations régionales que le gouvernement a voulues inclusives ont notamment été initiées aux fins de disposer désormais d’outils administratifs et juridiques cohérents tenant compte des grands enjeux et défis du moment. »
Rappelons que c’est depuis la loi n°2012-017 du 02 Mars 2012 portant création de circonscriptions administratives en République du Mali que notre pays a connu le découpage avec 19 régions plus le District de Bamako. Il n’y aura donc pas de création de nouvelles régions. Il est tout aussi important de souligner que c’est la première fois que l’Etat décide de consulter les populations sur un avant-projet de réorganisation territoriale avec un objectif, la fourniture des services publics de base.
Mohamed Naman Keita
Source: Le 22 Septembre