Selon un rapport publié conjointement le 1er mars par l’Académie du tourisme de Chine et Ctrip, en 2017, le nombre de voyages faits par des citoyens chinois à l’étranger a dépassé les 130 millions et leurs dépenses ont atteint 115,29 milliards de dollars, permettant à la Chine de maintenir sa position de premier pays émetteur de touristes à l’étranger du monde.
Il est également à noter que, dans l’ensemble, le choix de produits de voyage personnalisés et de meilleure qualité et de destinations offrant une expérience visiteur plus profonde a fortement augmenté. Le but des voyages à l’étranger a également changé ; les Chinois font désormais moins de shopping et préfèrent profiter davantage de la qualité de vie et des services à l’étranger. Les voyages à l’étranger sont également devenus une mesure du bonheur des familles urbaines et des jeunes en Chine.
En 2017, les 10 destinations touristiques les plus populaires auprès des Chinois ont été la Thaïlande, le Japon, Singapour, le Vietnam, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, les États-Unis, la Corée du Sud et les Maldives.
Pour séduire toujours plus de touristes chinois, de nombreuses destinations internationales ont introduit de nouvelles mesures. L’Indonésie, qui vise les touristes chinois, souhaite ainsi recréer 10 « Nouvelles îles de Bali », les pays d’Asie du sud-est prévoient d’investir plus de 100 milliards de dollars pour construire des aéroports, des chemins de fer, des hôtels et des parcs à thèmes pour accueillir davantage de visiteurs chinois. Au Japon, dans les principaux sites des villes touristiques, les points de vente renforcent leurs service en langue chinoise, des guides touristiques parlant le chinois sont déployés, des guides d’achat en chinois sont offerts, dans le même temps, les méthodes de paiement mobiles couramment utilisés par les touristes chinois sont introduites dans un nombre croissant d’endroits. De même, l’année dernière, des centaines de milliers de commerçants de plus de 30 pays et régions à l’étranger ont pu accéder à AliPay et WeChat.
Wang Hailin, journaliste au Quotidien du Peuple
La rédaction