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‘’Les challenges du sixième Président de la troisième République».

Dans quelques petites heures, celui qui a fait irruption deux fois au Palais de Koulouba pour arrêter et garder à Kati deux locataires, le colonel Assimi GOÏTA deviendra, à son tour, locataire en prêtant serment pour présider la Transition.

Comme cinq (5) présidents avant lui (Alpha Oumar KONARÉ, Amadou Toumani TOURÉ, Dioncounda TRAORÉ, Ibrahim Boubacar KEÏTA et Bah N’DAW), le Colonel Assimi fera serment «devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution et la Loi, de remplir mes fonction dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire nationale. Je m’engage solennellement et sur l’honneur à mettre tout en œuvre pour la réalisation de l’unité africaine. »
Le sixième président de la 3ème République devra, dans son discours d’investiture, assurer son peuple sur ses ambitions patriotiques et nationalistes. Mais surtout rassurer les partenaires de son pays sur sa volonté de respecter les règles de jeu démocratique. S’il ne faut pas faire trop de mystère sur la participation de chefs d’État étrangers à cette cérémonie, la présence ou non de la Communauté internationale, notamment des pays phare comme la France, les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la Russie, la Chine, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria… sera déterminante pour la suite, en tout cas interprétée comme un signe d’adoubement.
La représentation de la classe politique et de la société civile un signe de ralliement ou au contraire de défiance.
Dans tous les cas, l’histoire est en marge. Faisons en sorte de ne pas rater les marches…

Sikou Bah

Source: Info-Matin

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