Hier dimanche 23 septembre, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, Amadou Koïta, non moins porte-parole du gouvernement, était tôt le matin au cimetière d’Hamdallaye pour honorer son traditionnel recueillement sur les tombes des 22 jeunes du Mouvement Citoyen arrachés à l’affection des siens suites à un accident de route, de retour de Gao en 2006. Pour l’occasion, il était accompagné des parents, amis et collaborateurs des victimes. Un devoir de mémoire bien perpétué !
23 septembre 2006-23 septembre 2018, cela fait exactement 12ans que 22 jeunes du Mouvement Citoyen ont péri, suite à un accident tragique lorsqu’ils étaient sur le chemin de retour après la cérémonie d’inauguration du pont de Wabaria à Gao dans le cadre des festivités du 22 septembre. Une tragédie survenue dans le village de Somo, cercle de San.
A son temps, président de la Jeunesse du Mouvement Citoyen et échappé de cette tragédie par la grâce divine, Amadou Koïta, aujourd’hui ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne n’a aucunement oublié le sacrifice de ses camarades disparus. Depuis 2006, il s’est résolument engagé afin que la date du 23 septembre ne tombe jamais dans les oubliettes. C’est ainsi que, chaque année à la même date, il se rend avec d’autres camarades sur les tombes de ses anciens compagnons de lutte pour prier pour le repos éternel de leur âme.
Pour cette année c’est l’iman Sylla de la mosquée du Badialan III, qui a dirigé le ton de recueillement religieux avec une séance de citation de sourates et prière interne.
« Ces jeunes ne manquaient jamais les heures de prière, quand ils étaient encore en vie » a déclaré l’homme de Dieu avant le début de la prière, tout en précisant qu’il les a côtoyés.
Après les temoignages du secrétaire général des jeunes du Mouvement Citoyen, Alassane Samaké sur le déroulé de l’événement, le ministre Koïta a rendu un témoignage émouvant, mais plutôt bref à l’égard des victimes.
« Nous nous rendons ici au cimetière d’Hamdallaye chaque 23 septembre pour rendre hommage à ces dignes fils du Mali » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Ces jeunes sont morts pour la cause du Mali ».
Aujourd’hui premier responsable des jeunes du Mali, le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne a rassuré du fait de sa ferme volonté de poursuivre le combat de ces vaillants jeunes décédés pour la cause du Mali.
A noter qu’une séance de lecture de coran s’est tenue dans l’après-midi à la mosquée du Badialan III.
Par Moïse Keïta
Le Sursaut