Après une grève générale de 5 jours de travail, le Secrétaire le secrétaire aux revendications de l’UNTM, fait planer la menace d’une nouvelle grève dans les jours à venir. Cette information de la plus grande centrale syndicale a indigné plus d’un sur toile. Les internautes trouvent que les responsables de l’UNTM sont manipulés par certains hommes politiques pour saboter la Transition. Votre Facebookan du jour.
Kadidia Diarra : Ko tout dépend de ce qui va être comme avancée dans le dossier avec la partie gouvernementale. « Si nos revendications ne sont pas satisfaites, on ira en grève encore ; il n’y a pas de doute », nous confie le secrétaire aux revendications de l’UNTM, Moustapha Guittèye, le samedi 19 décembre 2020 dans l’après-midi. Pourtant les négociations viennent d’être suspendues. Ça veut dire que c’est le black-out va continuer quoi ?
Issa Touré : Le manque à gagner pour les finances publiques s’établit à plus de 21 milliards FCFA durant les 3 jours de grève de l’UNTM en novembre 2020.
Fanta Coul : le peuple malien lucide et patriote regrette l’avènement de cette démocratie laxiste et ultra corrompue depuis 1992, entraînant la faillite accélérée de la puissance publique! En 2020, le Mali compte plus de 217 partis politiques et plus de 42 000 associations, syndicats et ONG ! Aucun régime responsable et efficace ne peut satisfaire en 18 mois ces prédateurs financiers qui ont ébranlé le Mali au cours des 30 dernières années !
Amidou DIARRA : La vérité est ceci: l’Etat malien n’a simplement pas les moyens financiers de satisfaire les doléances de cette caste de fonctionnaires, qui ne dépassent pas 100 000 sur 20 000 000 Maliens! Comment l’Etat peut injustement braquer les pauvres citoyens pour satisfaire les doléances illégitimes de 100 000 fonctionnaires face à une population de 20 millions d’habitants, qui souffrent des effets dramatiques de la grave crise multidimensionnelle (politico-sécuritaire, socio-économique, sanitaire avec la pandémie de covid-19, etc.)?
Kalifa Traoré : cher peuple malien, mobilisez-vous très rapidement pour combattre ces syndicalistes grévistes indéfendables et nuisibles au compte des politiciens véreux.
Sinon, non seulement la transition en cours va s’effondrer ; mais aussi le Mali basculera dans une impasse meurtrière, au grand bénéfice des prédateurs français et occidentaux, et leurs alliés terroristes de la CMA, Iyad et Kouffa
Cissé : Certaines revendications énoncées de la seconde grève sont légitimes. D’autres points de revendications ont fait leurs apparitions à travers cet article. Que faut-il comprendre dans ce durcissement de ton ? Selon le contenu de cet article, un responsable de l’UNTM a déclaré que celle-ci est prête à se faire respecter à travers une autre grève si nécessaire. Je suis abasourdi par ce propos. L’UNTM a existé avant ce jour et les cadres qui l’animaient, en son temps, étaient des patriotes qui savaient mettre l’intérêt supérieur de la nation, au-dessus de tout. Peut-on ignorer la discipline et le civisme des citoyens dans la construction d’un ETAT ? Après avoir fait la sourde oreille durant des années avec le régime précédent, subitement, l’UNTM est devenue insensible, en cette période de transition, pour que toutes ses revendications soient prises en compte. En tout état de cause, espérons qu’à travers les négociations annoncées de cette semaine, la raison puisse l’emporter sur la passion, dans l’intérêt supérieur de la nation.
Le Malien : À bas les syndicalistes grévistes irresponsables ! A bas les politiciens mercenaires ! À bas les fonctionnaires corrompus ! À bas les dirigeants français et occidentaux qui soutiennent les terroristes de la CMA et IYAD pour dépecer le Mali ! Excellente chance à vous SEM Bah N’DAW pour la réussite de votre mission de redressement du Mali.
Papa : On s’était plaint de l’embargo de la CEDEAO. Aujourd’hui, ce sont les Maliens qui font embargo sur eux-mêmes. Et le chef de la faîtière UNTM est fier de dire «on a paralysé tous les secteurs vitaux». Mais il y’a une logique que tout être humain doit exercer : «si je ne suis pas d’accord avec mes conditions d’emploi je démissionne». Qu’est-ce que l’UNTM attend pour demander à ses membres de démissionner ? C’est plus simple que de continuer à faire souffrir tout un peuple. Désormais, et ce durant toute la période de la présente transition, avant de décréter d’autres journées de grève générale, tous les membres du bureau exécutif de l’UNTM doivent passer un test psychiatrique pour s’assurer qu’ils disposent de toutes leurs facultés mentales.
Diawara : Si vous voulez, allez en grève jusqu’à la mort, cela ne nous gênera aucunement, parce que nous autres ne sommes pas des fonctionnaires…
Ibrahim Diallo : Pour la conciliation entre le gouvernement (représentant l’État) et l’UNTM, les positions des acteurs doivent rester équilibrées et impartiales. Certains considèrent, à tort, l’UNTM comme employé et l’État comme employeur. L’Etat est bien l’employeur, les travailleurs sont les employés et l’UNTM est un syndicat défendant les droits et revendications des travailleurs. L’UNTM, comme tout syndicat, doit être un partenaire de l’État et non, comme certains semblent le dire, opposé à l’État au point de le mettre en faillite.
Mariam Diarra : Justement, c’est cette relation de partenariat qu’il faut cultiver et impulser. L’UNTM, tout comme tout syndicat, sert d’interface entre l’État et les travailleurs. Il doit négocier, avec l’État, les meilleures conditions et protections possibles pour les travailleurs, par exemple un travail décent. De même, l’État doit négocier avec les syndicats les meilleures conditions de service et de protections possibles pour les usagers. Par exemple, un service de qualité avec garantie du service minimum. Le partenariat, et non une guerre d’opposition comme certains semblent le dire en insinuant que l’UNTM est un État dans un État, qui ne peut implicitement générer que la faillite de l’État, doit être possible entre l’État et les syndicats, en particulier l’UNTM.
Source : INFO-MATIN