Huit syndicats de l’enseignement public ont débuté ce matin une grève de cinq jours pour l’amélioration de leurs conditions de travail.
Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont entamé ce matin une cessation de travail de cinq jours, selon une source syndicale. Cette grève intervient suite au préavis déposé par les syndicats sur la table du gouvernement.
« Notre grève a commencé ce matin. Le mot d’ordre a été respecté sur toute l’étendue du territoire national», a confirmé Adama Fomba, porte-parole des grévistes. Il regrette le manque de compromis avec le gouvernement sur les points des revendications des syndicats. Sur dix doléances, seules trois ont été satisfaites par le gouvernement alors que les grévistes demandent la prise en compte totale des revendications inscrites dans le cahier de charge.
« Nous prévoyons une autre grève de dix jours s’il n’y a pas eu échos à nos revendications. Le préavis est déjà déposé sur la table du gouvernement », a annoncé le porte-parole des syndicats signataires du 15 octobre 2016.
Les syndicalistes ne comptent pas lâcher facilement leur combat. Ils prévoient « la prise en otage » des notes des évaluations des élèves en cas de reprise des cours. Ils appellent les autorités à « se soucier » de l’éducation des enfants.
Cette série de préavis de grèves et l’annonce de la prise en otage des notes constituent des menaces pour le bon déroulement de l’année scolaire 2018-2019 qui risque d’aggraver le taux de fermeture d’école au Mali. Déjà plusieurs écoles sont fermées au Centre et au Nord à cause de l’insécurité.
Source: nordsudjournal