De nos jours, selon les chiffres officiels des Nations Unies, près d ‘ une personne sur trois n’a pas un accès souhaitable à l’eau potable. Plus alarmant, vu que la sécheresse avance, et les aspects du changement climatique sont loin d’être favorables à l’humanité. En effet, avant 2050, l’organisation mondiale s’inquiète que plus de 5,7 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones qui n’auront pas accès à l’eau, au moins un mois par an.
Cette situation met en évidence l’urgence qu’il y a pour l’humanité en général et les pays pauvres, en particulier du sahel, d’avoir une gestion efficace de cette denrée si précieuse, qui la deviendra encore plus dans les années à venir. Cela, si toutefois, elle n’est pas bien gérée à travers notamment, la réduction du gaspillage et surtout de la fraude, qui sont entre autres faits déplorables, et qui assèchent année après année, les tuyaux d’approvisionnement des structures en charge de la fourniture de l’eau en ce qui concerne le cas du Mali.
La journée mondiale de l’eau, célébrée lundi dernier dans le monde, a été placée sous le sceau de la reconnaissance de « la valeur de l’eau », qui doit être aujourd’hui, une doctrine largement partagée.
Ousmane Tangara
Source: Bamakonews