Lors d’une conférence sur la santé, qui s’est déroulée à Dakar le 9 novembre, des experts ont mis en garde contre le retour de la maladie Ebola en Afrique.
La fièvre hémorragique à virus Ebola a fait plus de 10.000 morts entre 2013 et 2016. Alors que l’OMS indiquait que l’épidémie était désormais terminée, des experts médicaux mettent néanmoins en garde contre la résurgence de la maladie, à l’occasion d’une conférence sur la santé qui a eu lieu il y a quelques jours.
Ebola n’aurait pas complètement disparu en Afrique
Apparue en 2013 dans le sud-est de la Guinée, la fièvre hémorragique à virus Ebola a fait des ravages en Afrique de l’ouest jusqu’en 2016. Plus de 28.000 cas ont été observés selon l’OMS et on compte plus de 11.000 victimes parmi les femmes, enfants et hommes qui avaient été infectés. Le virus s’était déplacé vers le Liberia et en Sierra Leone mais d’autres pays tels que le Sénégal, le Nigéria, le Mali, l’Espagne, l’Italie ou encore les Etats-Unis avaient également été touchés mais beaucoup moins gravement.
Le 14 janvier dernier l’OMS déclarait la fin de l’épidémie mais la surveillance ne doit pas faiblir pour autant. Des experts médicaux craignent en effet la résurgence de la maladie et ils appellent à la plus grande prudence. Le virus a été retrouvé dans le sperme d’un libérien ayant survécu à la maladie, 565 jours après sa guérison. Le risque de transmission par voie sexuelle est donc réel.
Une surveillance accrue de rigueur
Les conférenciers conseillent de continuer les efforts de surveillance sous peine d’assister à un retour de la maladie dans les pays où l’épidémie avait frappé de plein fouet, soit la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone.
Les experts médicaux ont également indiqué être en train d’étudier le mode de transmission du virus afin de trouver un moyen efficace de l’éradiquer. A l’heure actuelle il n’existe aucun traitementspécifique ni vaccin pour faire face au virus Ebola. La maladie est pourtant connue depuis 1976.
Source: actusante