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Le SADI se joint à la rébellion pour fustiger le GATIA

Dans un communiqué conjoint, le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) et la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ont dénoncé « le recours à des milices pour sous-traiter la défense de la patrie ».

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Publié le dimanche dernier à l’issue d’une rencontre entre les cadres des deux instances, dans leur communiqué conjoint le parti SADI et la CMA se sont promis de « maintenir des contacts fréquents pour échanger sur la situation du Mali » et ont exposé plusieurs questions constituant des préoccupations communes.

Entre autres points de convergence, ils ont appelé ensemble à « proscrire le recours à des milices pour sous-traiter la défense de la patrie, l’instrumentalisation par l’Etat des contradictions inter ou intracommunautaire à des fins politiques ».

Une accusation à peine voilée contre le gouvernement malien de se servir des groupes d’autodéfense, malicieusement nommés « milices » par la CMA, pour reconquérir les territoires perdus par l’armée malienne. Une thèse que le MNLA et ses alliés étaient jusque-là les seuls qui se donnaient bec et ongle en vue de l’imposer à la communauté internationale sans que jamais la moindre preuve de cette prétendue connivence ne soit établie.

De plus, « l’instrumentalisation par l’Etat des contradictions inter ou intracommunautaire à des fins politiques » supposerait une campagne conduite par le gouvernement malien pour instaurer une guerre civile dans son propre territoire.

Malgré tous ses défauts, l’on comprend, cependant, mal l’intérêt que peut avoir le pouvoir d’IBK, allié du parti SADI, de fomenter un si machiavélique projet contre la paix et la cohésion tant recherchées par les populations maliennes.

Par ailleurs, en ses temps où la MINUSMA croule sous les feux des critiquent de nos compatriotes qui n’arrivent guère à comprendre sa gestion jugée partiale dans le règlement du conflit inter-groupes armés au nord du Mali, l’on ne manquera pas de remarquer que le communiqué signé des mains du patron du SADI, Oumar Mariko, s’abstient de condamner également l’usage des armes, comme s’y est toujours adonnée la CMA, pour revendiquer.

La rencontre SADI-CMA intervient seulement trois jours après la visite de la même délégation de rebelles au parti Union pour République et la démocratie (URD) de Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition. Ce premier contact avait été sanctionné par un communiqué prudent du principal parti d’opposition ; quoique dans les interventions, la CMA semblait avoir trouvé un allié pour appuyer sa demande de report des élections locales prochaines.

source : bamada.net

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