L’ex-parti au pouvoir survivra-t-il à la chute d’IBK ? C’est la question, qui brûle toutes les lèvres. Surtout, après les défections qu’il a enregistrées ces derniers jours.
Après le maire de Gao, c’est au tour de Malick Alhousseïna, ancien ministre et non moins poids lourd de la section de Gao, de rendre le tablier. Rien que dans la section de GAO, cinq hauts cadres, et pas des moindres, viennent de claquer la porte du RPM.
A quelques mois des prochaines présidentielle et législatives, d’autres défections, et pas des moindres, sont annoncées au sein du « Parti du Tisserand ». Qui semble, déjà, filer du mauvais coton.
La plupart de ces démissionnaires, dit-on, lorgneraient du côté du nouveau parti de l’ex-Premier ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga : la Convention Pour la République.
Lancé, la semaine dernière, ce parti attire, déjà, tous les cadres du RPM. Lesquels considèrent Abdoulaye Idrissa Maïga, ex-démissionnaire du RPM, comme le cadre le plus intègre que le RPM ait connu.
Sentant la mort prochaine de son parti, Dr Bocari Tréta, qui a succédé à IBK à la tête du RPM, multiplie les initiatives pour garder le RPM en vie. Sans succès.
Selon nos informations, plusieurs autres défections sont annoncées les jours à venir.
« Si la direction du parti choisit un candidat non consensuel à la prochaine présidentielle, nous nous en irons ! », menacent d’autres sur le pied de départ. Mauvais présage.
Oumar Babi
Source: Le Canard enchaîné