Hier, jeudi 7 mars 2024, le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, chef du gouvernement, a rencontré les présidents des partis politiques et les groupements de partis politiques au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Au cours de son message à la classe politique, le Premier ministre a souhaité l’union sacrée autour des autorités de la transition.
Avant de rappeler le retrait du Mali de la CEDEAO et les raisons pour lesquelles le Mali a mis fin à l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. « La politique est un art de réaliser ce qui est possible et de rendre possible ce qui est nécessaire. Ce qui est nécessaire, c’est l’unité de notre pays. Celui qui se lève contre cette transition, je vous le jure, sera humilié par Dieu. Toute tentative de déstabilisation de cette transition sera un échec », a déclaré le PM, Dr. Choguel K. Maïga.
En plus du Premier ministre et d’autres membres du gouvernement, on remarquait la présence des responsables politiques. Parmi ces responsables politiques, on peut citer entre autres : Salikou Sanogo, Nouhoum Togo, Abdoulaye Amadou Sy.
Dans son message de près de deux heures de temps à l’adresse de la classe politique, le Premier ministre, Dr. Choguel K. Maïga, a fait savoir que personne ne pouvait croire que Kidal (8ème région administrative du Mali) allait être récupéré par les FAMAS (Forces armées maliennes). Avant d’ajouter qu’un Etat, c’est la force et le droit. Selon lui, un Etat sans la force et le droit n’en n’est pas un. Il a souhaité l’union sacrée autour des autorités de la transition. « Aidons les jeunes à réussir. S’ils échouent, j’abandonne la politique. Récemment, les 2/3 de mes discours portent sur l’histoire. Parce qu’on nous a volé notre histoire. C’est la méconnaissance de l’histoire qui est à la base de notre problème », a-t-il dit. Il a évoqué la solidité de la transition malienne, tout en saluant le leadership du Président Assimi GOÏTA. Selon lui, plusieurs coups ont été formés pour tenter de séparer le Président de la transition et lui. Il a invité la classe politique à penser au développement économique du Mali. En outre, Choguel a mis l’accent sur la sécurité, la justice, l’impunité, et les réformes qui sont réclamées par le peuple malien. Il a déploré le fait que des individus jouent avec des biens maliens. Par ailleurs, il a mis l’accent sur le dialogue inter-maliens initié récemment par le président de la transition. Il a rappelé le retrait du Mali de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et les raisons pour lesquelles le Mali a mis fin à l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. « La politique est un art de réaliser ce qui est possible et de rendre possible ce qui est nécessaire. Ce qui est nécessaire, c’est l’unité de notre pays. Celui qui se lève contre cette transition, je vous le jure, sera humilié par Dieu. Toute tentative de déstabilisation de cette transition sera un échec. Je voulais que les responsables des partis politiques comprennent que ce n’est pas parce qu’on ne veut pas vous écouter. On n’avait pas les mêmes objectifs. Certains voulaient juste des élections. Nous, nous savions que ces élections, c’est pour amener un président fantoche et on voulait un président élu par les Maliens démocratiquement, et ce qui va bientôt arriver…», a déclaré le PM, Dr. Choguel K. Maïga.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain