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Le porte-parole du collectif légataire sur la crise FEMAFOOT: « si le Mali ne peut pas respecter les textes de la FIFA qu’il se retire »

Le Collectif dit légataire de la crise de la FEMAFOOT a organisé, le samedi dernier, à la Maison de la presse de Bamako, une conférence de presse sur la crise du football et sa marche pacifique du 20 avril dernier. Ladite conférence était animée par le porte-parole du collectif, Bissi SANGARE.

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C’était en présence de nombreux responsables et acteurs du football malien ainsi que des activistes opposés à la décision de dissolution du comité exécutif de la FEMAFOOT. Le collectif, comprenant les responsables des ligues de football, des supporteurs, des joueurs, des arbitres, a été créée après la décision du ministre des Sports de dissoudre le comité exécutif de la FEMAFOOT.
Selon les explications de M. SANGARE, ce collectif a été initié pour demander au ministre de conserver et de respecter les textes qui régissent le football au plan national et international qui interdissent toute ingérence politique dans la gestion du ballon rond. Il a précisé ensuite que le collectif n’est pas un mouvement de fronde, mais un regroupement pour la légalité.
« La FIFA est une association dont l’adhésion est libre, notre pays, qui a décidé d’intégrer l’organisation comme tous les autres membres, doit respecter les textes de l’organisation. À défaut de se conformer aux textes de la FIFA, notre pays peut tout simplement se retirer de l’instance. Le principe de la FIFA est connu de tous. C’est pourquoi j’ai été surpris de la déclaration tendancieuse du ministre quand il disait qu’il est en train d’appliquer les lois de la République. Cette interprétation des textes de sa part est très grave », a fait savoir M. Bissi SANGARE.
Il a déploré que le ministre des Sports en décidant de dissoudre le comité exécutif de la FEMAFOOT n’a fait que créer le problème. Selon lui, il n’y avait pas véritablement de crise de football parce que le championnat national était en cours et les stades n’étaient pas fermés. À son avis, on parle de crise de football que lorsque la situation a affecté le processus de jeu sur les gazons. Mais telle n’était pas le cas, a ajouté M. SANGARE. À la place du ministre, il aurait préféré une autre démarche autre que le retrait de la délégation du pouvoir du comité exécutif de la FEMAFOOT.
« C’est la première fois que l’on prend une telle décision. Notre pays a connu des crises de football très compliquées et graves, mais pour chacune de ces crises, la situation a été résolue sans un retrait de la délégation du pouvoir du comité exécutif de la FEMAFOOT de l’époque », a indiqué le conférencier avant de protester contre la décision de la mise en place du comité de normalisation du football.
S’agissant de la marche du jeudi dernier, M. SANGARE a rappelé que la manifestation a été initiée pour interpeller les plus hautes autorités du pays sur la suspension de notre football au plan international. L’objectif était de demander les bons offices du PM par rapport à l’annulation des décisions du ministre des Sports afin de permettre à notre pays de retrouver sa place au sein de la FIFA. À travers la manifestation, il s’agissait aussi de veiller à ce que notre équipe nationale des U 17 ans puisse participer à la coupe d’Afrique de sa catégorie qui se tiendra au Gabon au mois de mai prochain.
À l’issue de la marche, il a informé que des membres de la commission d’organisation ont été reçus par le Premier ministre.
De leur entretien, il a révélé que le PM ‘’leur a donné l’assurance qu’il fera de son mieux pour un dénouement heureux de cette situation’’, a-t-il rapporté.
« En tous cas, nous sommes sortis satisfaits des échanges avec le Premier ministre. Nous avons l’espoir que l’implication du PM permettra de résoudre cette situation afin les acteurs et responsables du football puissent se retrouver autour de leur passion commune », a-t-il espéré.
Aussi, pour l’imminence de la participation de nos cadets à la CAN de leur catégorie, le collectif a souhaité que les acteurs puissent s’entendre afin que ces jeunes ne soient éliminés par la CAF. En effet, selon l’ultimatum de la CAF, si la sanction de la FIFA contre notre pays n’est pas levée d’ici le 30 de ce mois, nos cadets peuvent se considérer comme éliminés de la compétition.

Par Sikou BAH

 

Source: info-matin

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